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Le ministre de l’économie ne veut pas valider le bonus de l’ancien PDG d’Air France.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Le ministre de l'économie, Pierre Moscovici, a confirmé hier soir que le Gouvernement tenterait de s'opposer à l'indemnité de départ d'un ancien dirigeant d'Air France, d'un montant de 400 000 euros.

 

Le Gouvernement a annoncé hier ne pas vouloir valider la prime de 400 000 euros qui doit être accordée à l’ancien patron d’Air France, alors que la compagnie aérienne connait des difficultés certaines et va devoir se séparer de beaucoup de ses salariés, avec des négociations syndicales en cours.

Actionnaire à 15% de la compagnie, l’Etat annonce que son représentant à Air France « aura pour instruction de s’abstenir de valider l’indemnité de 400 000 euros versée au précédent directeur général d’Air France-KLM ». Ledit dirigeant, Pierre-Henri Gougeon, toucherait au total une indemnité de départ de 1,4 million d’euros. Les syndicats de la compagnie se sont également indignés de cette indemnité, « qui peut concevoir que l’on demande d’un côté des efforts financiers aux salariés de la compagnie et d’autre part verser à un ex grand patron, qui a échoué dans sa mission, une somme aussi colossale » dénonce le syndicat UNSA-aérien.

« Ces indemnités validées par le précédent Gouvernement ne s’inscrivent pas dans le sens des règles de modération salariale et de décence » a expliqué le ministre de l’économie, Pierre Moscovici, alors que son Gouvernement travaille actuellement sur une baisse des salaires des patrons du public. « L’état attend un comportement exemplaire en matière de rémunérations des dirigeants. Le gouvernement définira très prochainement de nouvelles règles sur la rémunération des dirigeants d’entreprises, conformément aux engagements du Président de la République » a également précisé le ministre.

Hier après-midi, le Premier Ministre a également annoncé que la proposition de campagne de François Hollande selon laquelle les écarts de salaires dans les entreprises publiques seront diminués s’appliquera aux contrats en cours. « Je crois au patriotisme des dirigeants qui peuvent comprendre que la crise suppose l’exemplarité des élites politiques et économiques » détaille Jean-Marc Ayrault.







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