UMP : Jean-Pierre Raffarin choisit Copé.

Ce n'était un secret pour personne : dans la course à la présidence pour l'UMP, le sénateur Jean-Pierre Raffarin a choisi le camp de Jean-François Copé étant donné une inimitié durable avec François Fillon remontant au dernier quinquennat de Jacques Chirac. Dans une interview au Monde parue hier, l'ancien Premier ministre égratigne soigneusement le député parisien, mais aussi Nicolas Sarkozy, tout en déclarant son allégeance à Jean-François Copé.

"Je dois bien à Jean-François Copé la fidélité dont il a toujours fait preuve à mon endroit" assume le sénateur du Poitou qui estime que "François Fillon n'a pas le profil d'un chef de parti". Cependant, "je n'ai rien contre Fillon qui est sérieux, secret, solidaire" promet Jean-Pierre Raffarin qui explique préférer le député-maire de Meaux "qui marche aussi à l'affectif. Il a le sens de l'équipe, il y a du Chirac en lui".

Quant au quinquennat de Nicolas Sarkozy qui vient de s'écouler, le sénateur UMP juge que "la lutte contre la crise qui a été menée a été une action vigoureuse qui était à la fois mobilisante et stressante. En résumé, je dirais que ce quinquennat a été un brilliant exercice solitaire du pouvoir". Une déclaration aussitôt critiquée par le directeur de campagne de François Fillon, le député Eric, Ciotti, qui a demandé sur Twitter à Jean-François Copé de condamner ces propos comme il avait pu le faire pour ceux de Roselyne Bachelot.