Aurélie Filippetti inquiète de la situation des Pussy Riot.

La ministre française de la culture, Aurélie Filippetti, a exprimé hier son inquiétude concernant le sort des Pussy Riot dont chacune des membres encourt trois années de prison pour avoir fait une prière anti-Poutine lors d'un concert en février dernier et a appelé les russes à respecter "le principe de liberté sans lequel aucune création n'est possible".

"Ce qui leur est reproché est ni plus ni moins d'avoir librement exercé leur art. A travers elles, c'est la liberté de la création des artistes qui est mise en accusation. De tout temps, la création a connu une indispensable dimension provocatrice. La liberté de création est aussi la liberté de critiquer le pouvoir en place. C'est la force d'une démocratie que de savoir accepter cette licence artistique et de protéger les artistes qui l'exercent" a déclaré la ministre socialiste dans un communiqué.