Présidentielle : Mélenchon s’estime pas assez présent dans les médias.

Polémique devenue rituelle chez les candidats n’émanant pas de l’UMP ou du Parti Socialiste, le leader du Parti de Gauche lui n’en démord pas, et accuse les médias de ne pas assez couvrir son actualité présidentielle. Ainsi, le candidat s’énerve en voyant que la couverture de son meeting de Villeurbanne, mardi dernier, n’a été couverte que par deux quotidiens régionaux, le Progrès et le Dauphiné libéré.

Plus précisément, Jean-Luc Mélenchon accuse les médias de ne pas avoir précisé que son meeting avait réuni entre 8 000 et 10 000 personnes, un score très important, presque à égale mesure de l’affluence que l’on remarque à l’UMP et au PS. Hier soir à Montpellier, l’ancien socialiste a donc de nouveau critiqué la presse, qu’il ne juge pas libre.

Entre les médias et l’ancien sénateur, les relations sont très compliquées depuis 2005, et le traité sur la constitution européenne, date à laquelle a commencé la lutte du candidat contre « les médias dominants ».