La gauche manifeste contre l'austérité en Grèce

Jean-Luc Mélenchon et Olivier Besancenot étaient devant l'ambassade grecque en cet fin d'après-midi pour exprimer leur solidarité avec la population grecque, accompagnés d'une centaine de manifestants, dont Nicolas Dupont-Aignan, le candidat souverainiste, qui a été expulsé par des manifestants d'extrême-gauche.

Le candidat du Front de Gauche a assuré devant les caméras qu'un tel plan d'austérité, qui prévoit entre autres 22% de coupes salariales ou la suppression de 15 000 postes de fonctionnaires, pouvait tout à fait arriver bientôt en France, "ceci sera décidé à l'Assemblée nationale le 21 février prochain quand passera à l'Assemblée nationale le Mécanisme européen de stabilité financière qui, s'il est approuvé, conduira à ce que nous soyons nous aussi soumis à la vindicte de la troïka de la BCE, de la commission européenne et du FMI" a-t-il expliqué devant l'ambassade.

Quant à l'ancien candidat du NPA, celui-ci a promis que clairement, il aurait "été sur les barricades" s'il avait été à Athènes cette nuit car "le parlement grec, hier, n'a été finalement que la succursale du FMI, de la BCE et du système bancaire européen". Sa présence devant l'ambassade avait pour but "de demander l'annulation de la dette grecque et (...) un audit sur les dettes européennes pour savoir qui spécule sur quoi".

Eva Joly a également annoncé aujourd'hui son prochain voyage en Grèce pour "dire notre volonté d'une Europe lucide mais volontaire".