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Présidentielle : François Hollande parle Europe en Pologne.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Pour son dernier déplacement international en Pologne, François Hollande, qui rencontrait le président de ce pays, a axé son propos sur le traité budgétaire et l'état de l'Union, arguant qu'en cas de victoire, il ne manquerait pas d'alliés.

Il devait initialement rencontrer le Premier Ministre polonais, Donald Tusk, et véritable détenteur du pouvoir exécutif, mais ce sera finalement le conservateur Bronislaw Komorowski que François Hollande a rencontré hier à Varsovie, pour parler Europe, mais le candidat se formalise officiellement peu de ce changement de dernière minute car "je suis moi-même candidat à la présidence de la république. J'ai donc considéré très modestement que c'était le bon niveau pour les relations à entretenir avec les autorités polonaises", a-t-il déclaré, tout sourire, devant les caméras.

Après une rapide visite au ghetto de Varsovie, le député de Corrèze s'est entretenu avec le président, avant de filer à une conférence où participaient l'ancien chef de l'état Alexandre Kwanieswki et l'intellectuel Adam Michnik, où il a eu l'occasion de remettre à plat la polémique de 2005 sur "le plombier polonais" pour laquelle il a présenté ses excuses. A la suite de cela, le candidat socialiste a tenu une conférence de presse avec le chef de l'opposition, Leszec Miller.

Promettant de renégocier le traité budgétaire s'il arrivait au pouvoir, pour y injecter davantage de croissance, François Hollande a aussi tenu à "saluer les acteurs de l'Europe élargie et marquer sa volonté, s'il est élu, de relancer la coopération entre le couple franco-allemand et le nouvel entrant polonais". Une opportunité pour le socialiste de critiquer la politique étrangère menée par son rival depuis cinq ans qui a amenée "une perte de prestige et de valeurs".

Répondant également aux critiques de la droite sur sa volonté de renégocier le traité, le candidat a indiqué qu'il n'était pas le seul en Europe à le trouver inadapté. Ainsi il a pris les exemples des premiers ministres espagnols et néerlandais et le groupe SPD allemand qui tous se disent insatisfaits par la non-prise en compte du volet croissance dans ce traité.







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