La marche vers Gaza bute sur l'Egypte

Des milliers de militants pro-palestiniens sont partis d'Algérie et Tunisie en direction de Gaza, par solidarité avec la population soumise aux bombardements et à un blocus par Israël depuis l'attaque par le groupe terroriste Hamas du 7 octobre 23 (1.200 morts, 200 otages, il en reste 50). La marche vers Gaza a traversé la Tunisie, la Libye et aborde l'Egypte.

Le but est "de négocier l'ouverture du terminal de Rafah avec les autorités égyptiennes, en collaboration avec les ONG, les diplomates et les organisations humanitaires", explique Samuel Crettenand, coordinateur suisse, à France Info.

En avion, on ne passe pas

Certains avaient choisi l'avion, pensant aller ensuite vers Gaza via le point de passage de Rafah. Hélas, ils ont été mal reçus. Gaza News décrit la situation…

Depuis l'aéroport international du Caire, des slogans de colère ont été lancés par un premier groupe de militants du convoi baptisé "Al-Soumoud" (La Résilience), après la décision des forces de sécurité égyptiennes de les expulser et de leur interdire l'accès au point de passage de Rafah, à Gaza, les empêchant ainsi de briser le blocus imposé par l'entité sioniste.

Les forces de sécurité égyptiennes retiennent plusieurs dizaines de ressortissants tunisiens, français et algériens à l'aéroport du Caire. (...). La police égyptienne a également fait irruption dans l'hôtel Downtown ainsi que dans un autre établissement du centre-ville du Caire, où séjournaient des membres de la délégation française. Le contact avec eux a été coupé depuis l'opération.

Le convoi, qui était dans la nuit de mercredi à jeudi près de la ville de Misrata (Libye), risque donc de ne pas pouvoir entrer en Egypte. Parmi les personnes déjà arrêtées au Caire, il y aurait des Français. “Quinze Français” et une cinquantaine de Turcs seraient détenus, lit-on sur Twitter...