Le pétrolier suspect a repris sa route

Le commandant de bord du Boracay est chinois. Il a été interpellé à bord de son navire, tout comme son second, après un refus d'obtempérer qui lui vaudra de passer au tribunal le  23  février 2026, précise Le Figaro. La navire bat pavillon du Bénin. Il a été intercepté le 27 septembre. Hier, jeudi 2, le président russe, Vladimir Poutine, a commenté cette intervention…

« C’est de la piraterie… Ce navire a été saisi dans les eaux internationales sans aucune justification… Apparemment, elles (les autorités françaises) étaient à la recherche, de matériel militaire, des drones ou autre. Il n’y a rien de tout cela.  Franchement, j’ignore dans quelle mesure cela est lié à la Russie ».

Flotte “fantôme” russe

Tout a commencé le 22 septembre, quand le navire a été repéré au large de Copenhague (Danemark). Le pétrolier venait de Primorsk (Russie) et allait à Vadinar (Inde). Mais des drones ont au même moment au-dessus de l'aéroport de la capitale danoise, interrompant le trafic aérien pendant quatre heures… Même scénario à Aalborg, Esjberg, Sondernborg et Skrydstrup, où il y a une base aérienne militaire… Tout comme à Oslo (Norvège), un peu plus tôt.

Le Boracay, ex-Pushpa, fait partie d'une flotte “fantôme” russe qui achemine discrètement du pétrole exporté en dépit de l'interdiction faite à la Russie dans le cadre de mesures de rétorsion après la guerre en Ukraine, rappelle FranceInfo. A ce stade, on n'a rien pu prouver sur le lien avec les drones.