Grand Paris Politique

Le pompier révolté a été sanctionné

Publié le  Par Fabrice Bluszez

image article

copie d'écran

Nicolas B., pompier en tenue, filmé lors d'une manifestation des gilets jaunes alors qu'il était blessé et insultait le président de la République, a été suspendu par le SDIS de l'Essonne.

« Je suis pompier, c'est terminé ! Ca fait onze ans que je fais ce métier, c'est fini ! Macron, va te faire enculer ! Va ramasser les gens dans la rue tout seul ! Connard va ! Ta police, elle me tire dessus, va te faire enculer ! La police mutile, les pompiers protègent ! »

 

C'est le script de la vidéo, filmée le 15 octobre lors de la manifestation des pompiers... Le pompier qui parle est Nicolas B., victime peu avant d'un tir de lanceur de balles de défense et passablement énervé. La vidéo a été vue près de 500.000 fois et est devenue emblématique. Papa de deux enfants, Nicolas B. a reçu mardi, du Service départemental d'incendie et de secours de l'Esssonne, un avis de suspension provisoire, préalable à une  autre sanction qui sera décidée par un conseil de discipline.



L'auteur de la vidéo est un passant, sous le pseudonyme d'Anto Nico, a indiqué LCI. La première question était : "Vrai ou faux pompier  ?" Vrai ! Cela a été confirmé par la suite et par le SDIS. La vidéo a été publiée sur Twitter sur le compte de Cerveaux non disponibles, 13.000 abonnés, un compte qui veut « faire vivre les luttes sociales à climatiques via des contenus indépendants et alternatifs ».


Republiée sur Facebook, sur le compte de Nnoman, un photographe professionnel, la vidéo montre Nicolas B., arborant sur son pull un autocollant CGT. Sa défense est désormais assurée par deux avocates, Valentine Rebérioux et Louise Bouchain. Elles ont annoncé que le pompier a perdu la formation des jeunes sapeurs-pompiers, qu'il exerçait et que ses congés de Noël avaient été refusés et qu'il serait de garde de le 24 décembre. Une lettre a été adressée au président de la République, signale L'Obs. Le pompier a aussi porté plainte pour la violence subie (le tir de LBD, 10 jours d'arret de travail).


 







Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prevenir des réponses




Commande de vin

Vêtements bio

retour menuRetour au menu

© 2013 AMLCF - Réalisation : NokéWeb