Les écologistes contestent la F1 électrique

Après 2016 et 2017, Paris accueillera de nouveau un grand prix de Formule 1 électrique. Ce sera le samedi 28 avril et toujours dans le quartier  des Invalides (VIIe). Mais les écologistes de la Mairie de Paris n’ont jamais vraiment apprécié cet événement. Déjà lors de la  première édition, ils s’étaient notamment indignés de la pose d’un bitume éphémère sur les portions pavées du circuit dont les effluves étaient toxiques et sur le bruit généré par ces bolides, estimé entre 70 et 80 décibels.

Pertinence et utilité. Ayant appris que Montréal (Canada) ne voulait plus voir ces Formule 1 en ville, le groupe écologiste de Paris a réattaqué cette année par une lettre à Anne Hidalgo. David Belliard, son président, a interpellé la maire de la capitale, soucieux de connaître le véritable coût de l’organisation et s’interrogeant sur la « pertinence de l’évènement » et estimant qu’il n’avait « pas d’utilité pour promouvoir les alternatives aux moteurs thermiques. »

La Mairie de Paris a répliqué en précisant que la compétition n’était pas financée par la Ville, qu’elle permettait « simplement aux organisateurs de s’installer sur l’espace public », qu’elle mettait « à disposition des barrières et du matériel urbain » et qu’enfin « l’asphalte était réutilisé dans Paris. »

« Faire rouler des bolides en ville n’a pas de sens à l’heure des réductions de vitesse sur les routes » est le dernier argument des écologistes qui prônent une telle organisation sur un circuit. Seulement voilà, mis à part le vétuste autodrome de Montlhéry, il n’y a pas de circuit en région parisienne…

En attendant, les fans de course automobile ont rendez-vous, donc, à Paris le 28 avril.