Les sex-toys sont pornographiques

Le tribunal de Paris a rendu son jugement ce matin dans l'affaire du sex-shop trop près d'une école primaire, et a décidé de donner raison aux plaignants, qui refusent qu'il y ait un tel magasin à proximité des yeux de leurs bambins.

Selon la loi, un établissement de type sex-shop ne peut être installé à moins de 200 mètres d'un établissement scolaires et c'est sur ce fondement que deux associations catholiques avaient porté plainte, choquées par les dévantures dévoilant joyeusement vibromasseurs, plug anal et canard vibrant en tout genre. Le gérant du magasin, Nicolas Busnel, a donc été condamné à verser un euro de dommages et intérêts et devra donc fermer son magasin, pour le réouvrir autre part.

L'enjeu de la décision était de savoir si les sex-toys montrés en vitrines pouvaient être considérés comme de la pornographie ou pas. Or, selon la juge, le tribunal n'avait pas à définir précisément ces objets, car ce n'est pas son rôle.