Paris (75) Société

XIIIe : profs et élèves ne supportent plus les bruits de chantier

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

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Patricia Leboucq architecte

Excédés par les nuisances du chantier de rénovation de leur établissement, les élèves et enseignants du lycée-collège Gabriel-Fauré (XIIIe) ont cessé les cours.

Comment voulez-vous enseigner ou suivre un cours avec 90 décibels autour de vous ? Depuis plus d’un an, les enseignants et élèves du lycée-collège Gabriel-Fauré (XIIIe) subissent les nuisances sonores du chantier de rénovation de leur établissement scolaire. A tel point qu’en début de semaine, les lycéens d’arrêter les cours et d’interdire l’accès des lieux, a révélé Le Parisien (ce samedi 5 octobre). Les professeurs ont, eux, fait valoir leur droit de retrait.
Il faut dire que depuis plusieurs mois, les cours se tiennent dans des préfabriqués installés ‘’en plein milieu d’une cour encerclée par les engins de chantier’’ décrit le quotidien. Imaginez seulement les nuisances que peuvent provoquer des marteaux-piqueurs, des scies sauteuse et des pelleteuses… Et cela malgré les bâches anti-bruit posées en avril dernier. Dans un courrier au recteur qui est parvenu au Parisien, il est ainsi précisé que quelques enseignants ont subi des effets néfastes à leur santé comme des maux de tête, des pertes d’audition voire des troubles du sommeil.

Face au mouvement des élèves et des professeurs, la région Ile-de-France a décidé de réagir en annonçant lors du conseil d’administration du lycée un « recalage du planning des travaux les plus bruyants » pendant les vacances d’été 2020.


La lettre de la proviseure

Mesdames, Messieurs les parents d'élèves,

Aujourd'hui, lundi 30 septembre en raison d'un blocus lycéen, les cours des lycéens ont été perturbés, la  matinée des collégiens s'est déroulée quant à elle normalement. A la mi-journée, les enseignants de la cité scolaire m'ont fait connaitre leur décision de ne pas assurer les cours en raison de nuisances, notamment sonores, liées aux travaux. L'ensemble des élèves a donc été libéré avant ou après le repas. Demain, mardi 1er octobre, la poursuite du mouvement nous empêche d’accueillir les élèves dans des conditions normales. Soyez assurés que nous mettons tout en œuvre pour que cette situation soit résolue au plus vite, en lien avec les autorités de la région, dans l’intérêt de vos enfants. Je vous prie de croire en l'expression de notre dévouement.

Madame Belin, Proviseure de la cité scolaire Gabriel Fauré

 

 







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