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Etats-Unis : le Sénat recule sur SOPA/PIPA

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Après le blackout de mercredi dernier par plusieurs géants de l'internet, des élus américains reculent sur plusieurs projets de lois controversés.

On aura beaucoup parlé de téléchargement et d'internet cette semaine, entre la fermeture en grande pompe de Megaupload par le FBI, la grève de Wikipedia et d'autres sites mercredi dernier et le débat sur les projets de lois SOPA/PIPA. Or, le Sénat américain a annoncé ce week-end que les parlementaires reportent la discussion et le vote de ces lois, étant donné les derniers évènements.

Le vote devait avoir lieu mardi prochain mais le chef de la majorité démocrate au Sénat en a donc décidé autrement car "il n'y a pas de raison que les problèmes légitimes soulevés par de nombreuses personnes au sujet de ce projet de loi ne soient pas résolus". Une manière détournée de reculer devant la levée de boucliers des internautes et du mouvement de protestation que cela engendre.

Tout en affirmant que le Congrès devait agir contre la contrefaçon et la piraterie qui coûtent au pays des centaines de milliers de dollars, selon les dires du parlementaire, ce dernier plaide pour une négociation et des discussions au Congrès "pour trouver un équilibre entre protéger la propriété intellectuelle et maintenir l'ouverture et l'innovation sur internet afin de trouver un compromis".

Cette semaine, d'autres représentants au Congrès ont reculé sur le projet PIPA après le blackout de mercredi et même la Maison Blanche évite d'intervenir sur ce sujet hautement sensible tandis que son porte-parole a défendu "une lutte contre le piratage en ligne qui ne vienne pas empiéter sur l'accès libre et gratuit à internet".







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yt75

22/01/2012 00:03

Je ne suis pas juriste et ne connais pas le détail des lois actuelles.
Cependant cette affaire megaupload montre quand même que :
- rappel du fait que quoi qu'on en dise, il y a toujours des centres dans le piratage, et des personnes physiques et morales (officielles ou pas) derrière ces centres, et par exemple que TPB ait changé son format et techno de liens récemment ne retire rien au fait que cela reste un centre de piratage.
- de là il devrait être possible de dissocier la définition et procédures associées, d'un point de vue juridique d'une part, et technique de l'autre.
- il est essentiel que ces procédures soient effectivement avant tout juridiques et pas simples opérations de police (et que le fait d'essayer d'utiliser un "centre" pour lequel une décision de blocage a été prise, ramène d'une manière ou d'une autre un message avec lien/référence de cette décision)
- Rappelons encore une fois que le blocage des centres permettrait de sortir de la direction délirante monitoring flux utilisateurs à tout va d'hadopi :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/piratage-hadopi-etc/
(monitoring par ailleurs très facile à contourner, ce qui n'est pas par définition le cas des blocages de centres)
Et puis l'important serait quand même de comprendre qu'un nouveau rôle est nécessaire pour un environnement de publication ne se résumant pas à deux ou trois monstres :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/concepts-economie-numerique-draft/
Que quasiment tout est déjà là, et que se rôle (et organisations associées), est exactement le même que celui nécessaire pour la problématique "identité sur le net" :
http://iiscn.wordpress.com/2011/06/29/idenum-une-mauvaise-idee/
problématique où rappelons le, l'usage d'un identifiant unique par utilisateur entre acteurs n'est absolument pas nécessaire, et cette direction devrait être à tout prix évitée (et là encore tout quasiment déjà là).

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Anonymous

22/01/2012 00:03

Je ne suis pas juriste et ne connais pas le détail des lois actuelles.
Cependant cette affaire megaupload montre quand même que :
- rappel du fait que quoi qu'on en dise, il y a toujours des centres dans le piratage, et des personnes physiques et morales (officielles ou pas) derrière ces centres, et par exemple que TPB ait changé son format et techno de liens récemment ne retire rien au fait que cela reste un centre de piratage.
- de là il devrait être possible de dissocier la définition et procédures associées, d'un point de vue juridique d'une part, et technique de l'autre.
- il est essentiel que ces procédures soient effectivement avant tout juridiques et pas simples opérations de police (et que le fait d'essayer d'utiliser un "centre" pour lequel une décision de blocage a été prise, ramène d'une manière ou d'une autre un message avec lien/référence de cette décision)
- Rappelons encore une fois que le blocage des centres permettrait de sortir de la direction délirante monitoring flux utilisateurs à tout va d'hadopi :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/piratage-hadopi-etc/
(monitoring par ailleurs très facile à contourner, ce qui n'est pas par définition le cas des blocages de centres)
Et puis l'important serait quand même de comprendre qu'un nouveau rôle est nécessaire pour un environnement de publication ne se résumant pas à deux ou trois monstres :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/concepts-economie-numerique-draft/
Que quasiment tout est déjà là, et que se rôle (et organisations associées), est exactement le même que celui nécessaire pour la problématique "identité sur le net" :
http://iiscn.wordpress.com/2011/06/29/idenum-une-mauvaise-idee/
problématique où rappelons le, l'usage d'un identifiant unique par utilisateur entre acteurs n'est absolument pas nécessaire, et cette direction devrait être à tout prix évitée (et là encore tout quasiment déjà là).

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