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Campagne contre le harcèlement à l'école

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Une campagne nationale est lancée aujourd'hui pour traiter du harcèlement à l'école, sujet longtemps tabou.

Numéro vert, site internet et campagne de mobilisation : l'éducation nationale veut mettre les moyens pour venir en aide aux élèves harcelés, dont on dénombre aujourd'hui qu'il serait 1 sur 10. Face à une explosion de témoignages dans ce sens, mais aussi des suicides d'élèves poussés à bout par leurs harceleurs, le ministère veut amener une lutte de conscience chez les jeunes, en utilisant tous les moyens de communication possible.

Outre les moyens plus traditionnels, les autorités vont notamment utiliser des sites très populaires chez cette classe d'âge, comme dailymotion ou youtube, en y postant réguièrement des spots TV qui seront aussi visibles sur France Télévision pendant quelques semaines. Une page facebook a également été créée, tout comme une ligne téléphonique gratuite.

La FCPE reste réservée sur l'initiative qu'elle juge intéressante, mais qui manque de moyens personnels et humains.







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Ancienne de l'école

24/01/2012 12:04

Aujourd’hui, on en parle.

Mais c’est encore de pures intentions. J’aimerais qu’on m’explique comment, avec des adultes de moins en moins présents dans la cours de l’école, on va pourvoir éviter le harcèlement scolaire ?

A mon époque on disait aux gamins victimes de s’intégrer, que c’était des histoires de gosses. On pouvait agir, mais on ne le faisait pas. Sauf si les parents avaient les moyens d’aller en justice et y étaient décidés. Les gosses de pauvres, eux, n’avaient pas droit à la protection, ni à la justice. Pourtant l’administration avait encore les moyens d’agir, comme elle le prouvait, d’ailleurs quand ça l’arrangeait.

Aujourd’hui, on dit qu’on va agir, mais on n’aura pas les moyens d’être efficace. J’ai subi le harcèlement scolaire avec les complicités de l’administration du collège ou j’étudiais à l’époque. Mon cas ne les intéressait pas. J'étais une gamine d'ouvrier, les parents des meneurs, sauf exceptions notables faisaient bloc, affirmant que leurs gosses ne faisaient rien. L'un des pires était protégé par une mère qui bossait à l'académie. De la sixième à ma troisième, j'ai subi crachats et insultes quotidiennes, bris de certaines de mes affaires, fausses accusations de vol et parfois même des coups. J’ai trente cinq ans. A trente, j'ai fait une dépression. Je vois toujours un psy et j'ai des difficultés à travailler car j'ai une peur panique des gens. C'est toujours en moi et ça ne me lâche pas. Ca ne me lâchera jamais. J’apprends à vivre avec. Mon art m’a soutenue, mes proches m’ont soutenue.

Vingt ans de retard, Putain.

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Anonymous

24/01/2012 12:04

Aujourd’hui, on en parle.

Mais c’est encore de pures intentions. J’aimerais qu’on m’explique comment, avec des adultes de moins en moins présents dans la cours de l’école, on va pourvoir éviter le harcèlement scolaire ?

A mon époque on disait aux gamins victimes de s’intégrer, que c’était des histoires de gosses. On pouvait agir, mais on ne le faisait pas. Sauf si les parents avaient les moyens d’aller en justice et y étaient décidés. Les gosses de pauvres, eux, n’avaient pas droit à la protection, ni à la justice. Pourtant l’administration avait encore les moyens d’agir, comme elle le prouvait, d’ailleurs quand ça l’arrangeait.

Aujourd’hui, on dit qu’on va agir, mais on n’aura pas les moyens d’être efficace. J’ai subi le harcèlement scolaire avec les complicités de l’administration du collège ou j’étudiais à l’époque. Mon cas ne les intéressait pas. J'étais une gamine d'ouvrier, les parents des meneurs, sauf exceptions notables faisaient bloc, affirmant que leurs gosses ne faisaient rien. L'un des pires était protégé par une mère qui bossait à l'académie. De la sixième à ma troisième, j'ai subi crachats et insultes quotidiennes, bris de certaines de mes affaires, fausses accusations de vol et parfois même des coups. J’ai trente cinq ans. A trente, j'ai fait une dépression. Je vois toujours un psy et j'ai des difficultés à travailler car j'ai une peur panique des gens. C'est toujours en moi et ça ne me lâche pas. Ca ne me lâchera jamais. J’apprends à vivre avec. Mon art m’a soutenue, mes proches m’ont soutenue.

Vingt ans de retard, Putain.

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