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Corbeil-Essonnes : l'immunité parlementaire de Serge Dassault est maintenue

Publié le  Par Gaspar S.

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Le sénateur et ancien maire de Corbeil-Essonnes est inquiété par une enquête ouverte pour corruption, abus de biens sociaux, blanchiment et achats de votes et par une autre enquête – liée à la première – portant sur deux homicides qui se sont produits dans la ville.

Selon les premières informations, le bureau du Sénat a refusé de lever l'immunité de Serge Dassault, sénateur UMP et industriel, comme le lui ont demandé les juges. Ces derniers avaient ouvert une enquête en mars 2013 après deux tentatives d'homicide qui avaient eu lieu en janvier et février dernier.

 

L'ancien maire de Corbeil-Essonnes est également inquiété par une autre information judiciaire, ouverte à Paris, portant sur d'éventuels faits de «corruption, abus de biens sociaux, blanchiment et achats de votes». Ces faits concernent la campagne des municipales de 2008, invalidées, et la campagne de l'élection de 2010, remportée par le bras droit de Serge Dassault, Jean-Pierre Bechter.

 

A lire également : Jean-Pierre Bechter, maire de Corbeil-Essonnes, en garde à vue.

 

L'enquête ouverte en mars après les deux tentatives d' homicide de janvier et février 2013 est mené par le parquet d'Evry. Les enquêteurs cherchent à déterminer si les suspects des tentatives d'homicide ont un lien avec la mairie. Une victime Rachid Toumi, avait assuré que la tentative de meurtre était liée à un système présumé d'achats de votes mis en place par le Serge Dassault et Jean-Pierre Bechter.

 

Ce dernier avait été mis en garde à vue le 26 juin dernier pour être entendu dans les locaux de la direction régionale de la police judiciaire de Versailles.

 

Selon des sénateurs, la demande de levé d'immunité parlementaire était «formulée de manière très complexe» et «l’avis du procureur n’était pas concordant avec celui des juges». La présidence du Sénat a par ailleurs précisé que le bureau «ne se prononce ni sur le fond, ni sur l’exactitude des faits, ni sur la procédure suivie par le juge» mais «au vu des éléments contenus dans la requête, et d’eux seuls, à condition que la demande indique précisément les mesures envisagées ainsi que les motifs évoqués».







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