Jean Pormanove, JP, mort en scène sur Kick
Publié le Par Fabrice Bluszez

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Raphaël Graven dit "Jean Pormanove", dit "JP", s'est rendu célèbre sur le site Kick, grâce à des vidéos où il apparaissait violenté par deux compères. C'est sur Kick, devant la caméra, aussi, qu'il est décédé ce lundi 18 août à Contes (Alpes-Maritimes)
Dalida chantait “Je veux mourir sur scène”… Et c'est un peu ce qui est arrivé à cet internaute de 47 ans, suivi par 500.000 abonnés sur TikTok ou Twitch ou Kick, détaille Le Parisien.
Dans son sommeil
Sauf que Raphaël Graven est mort devant la caméra, “en direct” mais dans son sommeil. “Naruto”, son partenaire de jeu, découvrant le décès au matin… Le journal raconte…
La rumeur courait depuis plusieurs heures sur les réseaux sociaux, après la publication d’une vidéo glaçante d’un live dans lequel on aperçoit un individu lui ressemblant, allongé sans vie, la tête à peine visible sur un matelas recouvert d’une couette et ne répondant pas aux appels d’autres hommes visiblement en train de se réveiller. « Il est vraiment dans une position chelou », entend-on sur les images avant que le live soit brusquement coupé.
“Chelou”
Evidemment, on a demandé aux internautes témoins de la scène de ne pas la partage. Et “Naruto” a écrit une forme d'éloge funèbre, cité par Var Matin, où l'on peut lire…
“Malheureusement, cette nuit, JP nous a quittés. Mon frère, mon acolyte, mon partenaire, six années à tes côtés, sans jamais nous lâcher, je t’aime mon frère…”
Puisqu'on utilise le terme “chelou” (louche), on notera que le succès de ces vidéos vient aussi de séances d'humiliations diverses subies par Raphaël Graven, ancien militaire, jusqu'à 10 jours et dix nuits, dit-on. Médiapart s'en était offusqué, au point que Naruto et Safine, un autre participant, avaient été entendus par les gendarmes, sur l'accusation de "violences sur personnes vulnérables". Brut évoque aussi la violence en ligne et "une horreur absolue", propos de la ministre chargée du Numérique.
Le parquet a lancé hier une enquête, comme souvent dans les cas de décès suspect. Sur les vidéos visibles sur Twitter, la maltraitance habituelle ne fait aucun doute.