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USA / Primaires républicaines : tous les candidats attaquent le favori

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Alors qu'aura lieu demain la primaire républicaine dans le New Hampshire, tous les candidats semblent s'être ligués pour attaquer le favori, celui qui a remporté celle de l'Iowa, Mitt Romney

Haro sur Mitt Romney, tel semble être le mot d'ordre de tous les candidats républicains qui se disputeront demain la victoire dans le New Hampshire. Et le principal bâton utilisé pour faire tomber le favori, c'est cette accusation de "soumission à Wall Street", que le candidat entretient malgré lui de par ses liens avec les milieux d'affaires.

Ancien cofondateur du capital-investissement Bain-Capital, Mitt Romney a été la cible de toutes les attaques samedi dernier, lors du débat télévisé qui opposait tous les prétendants à la candidature républicaine. Alors que Rick Santorum s'est écrié avec ferveur que "le pays n'est pas une entreprise, il n'a pas besoin d'un PDG mais d'un inspirateur", Newt Grinch lui a carrément accusé le candidat d'être un "amoureux de Wall Street", de "pomper tout l'argent pour ensuite laisser les salariés sur le carreau".

Mais déjà en décembre ce dernier était monté au créneau contre Mitt Romney à qui il avait demandé de rembourser tout l'argent qu'il avait gagné ces dernières années sur le dos des salariés. Et samedi soir, même Jon Hutsman, sans doute le plus modéré d'entre tous, avait insinué que Romney était "le captif de Wall Street". Trop d'accusations qui ont fini par pousser le favori des sondages à répondre officiellement à toutes ces allégations.

Réfutant avoir travaillé pour Wall Street une seule fois dans sa vie, le républicain se targue d'une indépendance totale. Pourtant, il est indéniable qu'il est très proche des milieux financiers dont il a fait partie pendant plus de vingt ans. Et il est aussi vrai qu'en délocalisant bon nombre d'entreprises, il s'est taillé une petite fortune.

En martelant cet argument à bout de champ, les autres candidats républicains savent qu'ils peuvent marquer des points dans l'opinion, clairement hostile depuis 2008 à ce milieu banquier qui continue de s'enrichir alors qu'il est responsable de la crise. Et les démocrates se préparent déjà à l'hypothèse d'une victoire de Romney, en déclamant à leur tour les mêmes arguments. Si effectivement Mitt Romney l'emporte, l'ensemble du camp républicain aura du mal à se ranger de manière unanime derrière lui.







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