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Marie-Noëlle Lienemann : «Pour créer de l'emploi, il faut une stratégie»

Publié le  Par Gaspar S.

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Parti socialiste - flickr

Alors que le FMI appelle la France à ralentir sa politique d'austérité, Marie-Noëlle Lienemann a réclamé au gouvernement la mise en place d'un véritable plan de relance.

Selon Marie-Noëlle Lienemann, la France ne doit pas se contenter de suivre les recommandation du Fond monétaire international. La sénatrice de Paris, figure de l'aile gauche du Parti socialiste, était l'invitée d'Itélé ce mardi 6 août. «Il faut un plan de relance !», a-t-elle clamé alors qu'elle était interrogée sur la politique du gouvernement en matière d'emploi.

 

Selon l'élue parisienne, «la boîte à outils [de François Hollande en matière d'emploi, ndlr] est utile» mais ne constitue «pas une politique stratégique suffisante». Selon Marie-Noëlle Lienemann, pour «créer de l'emploi, il faut une stratégie» visant «à valoriser l'emploi et la croissance par rapport à la réduction des déficits publics». «Pour qu'il ait des créations d'emplois, il faut qu'il y ait de la croissance», résume-t-elle. Or, la politique menée par François Hollande «privilégie la réduction des déficits». Une mauvaise orientation pour la sénatrice du PS – qui a par ailleurs indiqué que la réforme des retraites préparée par le gouvernement était «ni opportune ni urgente».

 

 

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Dans son rapport annuel sur l’économie française publié la veille, le FMI estimait que Paris avait déjà accompli «aux deux tiers les efforts entrepris en 2011 pour stabiliser les déficits» et pouvait dorénavant lever le pied sur la rigueur. Il recommandait par ailleurs à la France de poursuivre son effort en s’appuyant davantage sur une diminution des dépenses publiques, et moins sur des augmentations fiscales – sans pour autant plaider pour un plan de relance tourné vers la croissance.

 

À lire également : Réduction du capital public : ''une erreur'' du gouvernement selon Marie-Noëlle Lienemann.

 

Depuis la Vendée, le président de la République a de nouveau fait part de sa confiance sur la croissance. «On a dit que j’avais été trop optimiste le 14 juillet en disant qu’il y avait un début de reprise (...) Pour l’instant, et je suis prudent, ce qu’on a, au plan national et européen, c’est qu’il y a quelque chose qui se passe. C’est fragile, précaire mais il y a quelque chose qui se passe (…)», a expliqué François Hollande sans toutefois évoquer le vaste plan de relance invoqué par Marie-Noëlle Lienemann et qu'il avait promis d'exiger des Allemands lors de sa campagne de 2012...







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