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SportExpress : c’est en mai qu’on fera les comptes

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

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Les folles dépenses du foot français, des retraités britanniques, des coups durs bordelais, l'autre combat d'une légende... L'actualité du sport vue au-delà du simple résultat.

Qu’ils sont drôles ces dirigeants du foot français ! Ils n’en finissent pas de se plaindre de leurs budgets à la baisse, des droits télé qui rapportent moins, bref de leurs difficultés financières. N’empêche, les clubs de Ligue 1 ont été particulièrement actifs sur le marché des transferts. Recordman des dépenses, Strasbourg avec 127,5 millions sortis pour étoffer son effectif de dix-huit nouveaux joueurs. Mieux que le Paris SG qui suit en deuxième position avec 103 millions avec, comme arrivées principales, le gardien de Lille, Chevallier et le défenseur ukrainien Zabarnyl. Suivent au tableau des plus dépensiers, Marseille (96,2 millions), le Stade Rennais (67,8) et le petit nouveau parisien, le PFC (57,3). Pour en revenir à Strasbourg, on retiendra quand même la balance déficitaire de moins 41,8 millions juste derrière le… Paris FC, moins 57,3 ! (Chiffres Le Parisien/Aujourd’hui) . C’est en mai qu’on fera les comptes…

Pas loin… Lors de notre précédente chronique, nous avons évoqué la grave chute de Chris Froome en sortie d’entraînement, cinq côtes cassées, un pneumothorax et une fracture de vertèbre lombaire. Le quadruple vainqueur du Tour (2013, 2015, 2016 et 2017) s’en est quand même bien sorti car on avait également décelé une déchirure des membranes péricardiques autour du coeur. Blessure pas loin d’être mortelle mais on a évité le pire. Si elle n’est pas encore actée, la retraite du quarantenaire n’est également... pas loin alors que celle de l’autre britannique Gerraint Thomas (Tour 2018) a été actée dans ses derniers coups de pédale au Tour de Grande-Bretagne dimanche. Une page se tourne dans le cyclisme britannique...

Coups durs. Mauvaise série pour le champion d’Europe de rugby. Le club de Bordeaux (Union Bordeaux-Bègles) devra se passer pour trois mois de deux de ses cadres. Ca a d’abord été Maxime Lucu, le demi de mêlée et chef d’orchestre du quinze bordelais, blessé au pouce. Puis, c’est le centre Yoram Moefana qui s’est durement blessé à l’épaule lors d’un match de préparation contre Montauban. Coups durs donc pour Bordeaux mais également pour le Quinze de France dont ils sont des éléments essentiels et manqueront à l’appel de la tournée automnale (Fidji, Australie, AfSud). Ces absences n’ont néanmoins pas empêché les Bordelais de remporter leur premier match de Top 14 contre La Rochelle...

Vérités d’un jour... Récente lauréate du Tour de France, Pauline Ferrand-Prévot avait dans un premier temps décliné sa participation aux Mondiaux fin septembre au Rwanda. Mais elle est finalement revenue sur sa décision et sera bien leader de la sélection bleue à Kigali sur un parcours extrêmement difficile. Une bonne nouvelle pour le cyclisme français. Sans compter qu’une de ses principales rivale, la Belge Kopecky a déclaré forfait. En revanche, déception pour le Tour de l’Ardèche qui comptait sur la Française en tête d’affiche ; mais elle a décliné sa participation. Vérités d’un jour ne sont pas celles du lendemain...

Autre combat. Onze Grand Chelem (six Roland-Garros, et cinq Wimbledon), 64 titres et numéro un mondial un peu plus de deux ans consécutivement, Bjorn Borg est une légende du tennis. Il en a gagné des combats sur les courts mondiaux. Mais le Suédois, âgé de 69 ans, vient de révéler dans un livre autobiographique (‘’Battements de coeur’’) qu’il en livrait un autre depuis l’année dernière, à savoir un cancer « très agressif » de la prostate. « Le plus important n’est pas encore terminé » écrit-il avant de dire qu’il continue de « se battre chaque jour comme si c’était une finale de Wimbledon. »

Confessions « Je pense qu’il y a eu un contrecoup. J’ai été tellement en galère depuis février (NDLR : blessé à la main au Giro, forfait au Tour et gruppetto au tour de l’Ain) que le corps a peut-être dit stop. » Après un tour de l’Ain catastrophe, David Gaudu a soudain retrouvé toutes ses sensations à la Vuelta en remportant une étape puis en portant le maillot rouge de leader. Avant de craquer, de ne plus pouvoir suivre les meilleurs et de s’effondrer pour terminer dans l’anonymat à plus de deux heures du leader. « Je n’ai pas toujours été très clean, pas toujours le plus malin. Après, on m’aime ou on m’aime pas, c’est comme ça, il faut faire avec. » conclut le coureur de Groupama (FDJ dans L’Equipe (3 septembre). Dur, dur, pour ce désormais ex-grand espoir du cyclisme français...

(Sources : L’Equipe, Le Parisien/Aujourd’hui, Sud-Ouest, Ouest-France, sites internet)

 







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