Le Louvre : une fuite d'eau abîme des ouvrages
Publié le Par Fabrice Bluszez
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Le Louvre connaît un nouveau désastre : une fuite d'eau sale, jeudi 27 novembre vers 21 heures, a provoqué une inondation dans la galerie égyptienne, endommageant environ 400 livres et documents rares.
Décidément, le Louvre n'a pas de chance ou la direction est d'une remarquable incompétence. Cette fois, la bibliothèque des antiquités égyptiennes, riche d'ouvrages apportés ou écrits durant lex expéditions napoléoniennes, a subi des dégâts. En cause : une canalisation détériorée dans un faux-plafond…
“Prévisible”
L'information a été publiée par le magazine La Tribune de l'Art, qui titre : “Louvre : une inondation prévisible au département des Antiquités égyptiennes”,et reprise ainsi par Le Figaro…
« Environ 400 ouvrages ont été détériorés, notamment leurs reliures anciennes, dont certaines sont désormais irrécupérables », précise le média artistique. Qui poursuit, alarmiste : « La puissance de l’eau jaillissante était telle qu’elle s’est infiltrée jusqu’à l’étage inférieur, atteignant une armoire électrique, ce qui aurait pu provoquer un incendie ». Par ailleurs, une autre fuite avait eu lieu la semaine précédente au même endroit.
L'urgence…
Evidemment, de méchantes langues prétendent que des travaux auraient dû être réalisés, pour protéger livres rares et papyrus, au lieu d'aménager une salle à manger d'apparat. Le nom de Laurence des Cars circule, en tant que responsable du désastre, puisqu'elle est toujours “présidente-directrice”…
Dans La Tribune de l'Art, Didier Rykner est cinglant…
“…On ne peut s’empêcher de rapprocher l’absence de ces travaux essentiels de ceux menés dans les bureaux de la direction générale - qui se trouve à proximité - et qui ont été décrits par le rapport de la Cour des comptes (voir l’article). Ils ont coûté 276 000 €, essentiellement en mobilier design…”
"…L’urgence est bien de réparer ce système de tuyauterie défectueux, dont le dysfonctionnement aurait pu avoir des conséquences bien pires."
Le vol des bijoux de la Couronne, la fermeture de la galerie Campana et des bureaux qui la surplombent, l’inondation de la bibliothèque des Antiquités égyptiennes… tout cela démontre à nouveau que le musée devrait se concentrer sur la restauration et l’entretien du palais. Et que sa direction actuelle n’y a plus sa place."









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