Cyclisme : Alaphilippe se retrouve à Québec

La dernière fois, c’était le 28 juillet de l’année dernière au Tour de Tchéquie. Plus d’un an plus tard, Julian Alaphilippe a de nouveau levé les bras en vainqueur. Et dans une épreuve de renom, le Grand Prix de Québec où était réuni le gratin du peloton mondial, Pogacar, et Van Aert en tête.

Déjà en vue au récent Tour de Grande-Bretagne (3^e), le double champion du monde (2020, 2021), a été adroit dans ses choix de course. Ou plus précisément malin en intégrant un contre dans lequel il en agaça quelques uns en ne prenant aucun relais se contentant de jouer le serre-file. « J’avais de bonnes sensations et je savais que si ça ne rentrait pas, j’aurais ma chance dans le final. » Ce qu’il fit à moins de 1,5 kilomètres de l’arrivée, suivi d’abord par l’autre Français Pavel Sivakov et l’Italien Alberto Bettiol. Puis il plaça un nouveau démarrage dans la longue côte d’arrivée pour finalement résister au retour des deux.

Derrière, dans un premier temps, Tadej Pogacar essaya d’organiser la poursuite avant de renoncer pour jouer la carte de son équipier Sivakov. La suite, on la connaît.
Ce succès d’Alaphilippe est de bon augure pour les Mondiaux du Rwanda (28 septembre). A 33 ans, le coureur de l’équipe Tudor (à laquelle il a offert sa première victoire) aura sûrement son billet que lui délivrera Thomas Voeckler, le sélectionneur de l’équipe de France. Des Bleus qui pourront également compter sur Sivakov, 2e à Québec et sur Romain Grégoire, lauréat la semaine dernière en Grande-Bretagne devant le Belge Remco Evenepoel et son compatriote… Alaphilippe.