Ligue des nations F (demi retour) : encore raté pour les Bleues
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
Equipe de France féminine
Face à l’Allemagne, l’équipe de France féminine de football a une nouvelle fois raté le coche pour une place en finale de la Ligue des nations.
Il était une époque quand les confrontations franco-allemandes tournaient toujours à l’avantage de nos rivaux d’outre-Rhin. Refrain connu de l’époque : « Et à la fin, ce sont les Allemands qui l’emportent ! » Depuis, les choses ont changé et les Bleus, qu’ils soient de Jacquet, de Blanc ou de Deschamps ne rentrent plus sur les pelouses la peur au ventre et de se privent pas de l’emporter sur la Mannschaft.
Hélas, chez les Bleues, ce n’est pas le même refrain. Car une fois encore, après l’échec en quart de finale de l’Euro l’été dernier à Bâle (1-1, 5-6 aux t.a.b), elles n’ont pu qu’arracher le partage des points (2-2) aux Allemandes qui l’avaient emporté au match aller (1-0) pour la place de finaliste à la Ligue des nations.
Manque de réussite
Mardi soir, dans un stade D’Ornano, de Caen, plein à craquer, l’équipe de Laurent Bonadei avait entamé ce retour de la meilleure des manières en ouvrant la marque dès la troisième minute, Melvine Malard reprenant de la tête un centre de Sandy Baltimore. Très en verve, conquérantes, les Bleues, qui avaient été baladées à l’aller, imposèrent leur rythme et se créèrent quelques belles occasions. Mais à chaque fois, quand ce n’était pas la défense allemande qui repoussait les assauts, les Françaises échouaient par maladresse, geste de trop, précipitation et, faut-il le reconnaître, par manque de réussite.
Au contraire des Allemandes qui ne gâchaient pas leurs occasions. La première moins de dix minutes après l’ouverture du score, la seconde cinq minutes après la reprise. Les Françaises eurent beau se multiplier , rien n’y fit. Et même si Clara Mateo égalisa à la 90e minute, leur chance était passée.
Troisième marche
Une fois encore donc, elles n’étaient pas loin de la vérité. Les Bleues joueront donc pour la troisième marche du podium sur deux matches contre la Suède, éliminée sans discussion par l’Espagne (0-4 ; 0-1), les 28 novembre (à Reims) et le 2 décembre. Une médaille de bronze permettrait probablement à Laurent Bonadei de rester en place et de travailler encore et encore pour un plus bel avenir. Cent fois sur le métier...









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