Street Press épingle les députés qui embauchent leur famille

D'ici le 15 décembre, il ne sera plus possible aux députés d'embaucher un proche, un membre de sa famille comme attaché parlementaire. La peine encourue est de trois ans prison et 45.000 € d'amende. Assez pour qu'on réfléchisse, et certains ont réfléchi tellement fort qu'ils ont trouvé une combine, révélée par Nathalie Gathié, sur Street Press, dans un article intitulé "La petite combine des élus En Marche pour embaucher leurs enfants" : 

« Christophe Arend, député La République en marche (REM) de Moselle (…) compte ainsi parmi ses attachés parlementaires la jeune Charlie Trisse, fille de Nicole, elle-même députée En Marche de Moselle. Autre marcheur converti à ces contorsions, Bertrand Sorre, élu de la Manche et employeur de Maryll Vignal, fille de Patrick, député REM de l’Hérault. Plus alambiqué est le montage de la députée LR Valérie Bazin-Malgras : l’élue de l’Aube s’est en effet attaché les services de la fille et de la belle-fille de Jean-Claude Mathis, député sortant devenu suppléant de Bazin-Malgras après l’avoir adoubée pour lui succéder. »

Nathalie Gathié et Street Press épinglent aussi ceux qui travaillent encore "à l'ancienne" , souvent avec leur épouse.

« Nicolas Dupont-Aignan (Debout La France), Yves Jego (Constructif), le socialiste Jérôme Lambert, tous patrons de leur « moitié », ou encore le Républicain Jean-Luc Reitzer déterminé à rémunérer son épouse et son fils (!) jusqu’au bout... François-Michel Lambert : élu des Bouches-du-Rhône, il s’est même fendu il y a quelques mois d’une bouillante tribune titrée « Lettre d’amour d’un député à sa femme…et assistante parlementaire. »

Street Press  se veut média "urbain, branché et cash" qui enquête sur des sujets concernant la banlieue et la capitale, ou au-delà  : Nantes, Raqqa... Il a aussi sa page Facebook et son compte Twitter.