Gilets jaunes : rendez-vous à Paris samedi 24

Le motif de la hausse des taxes sur le carburant a rassemblé bien au-delà et montré une colère bien plus profonde. Même si le bilan est exceptionnellement lourd (un mort, plus de 400 blessés) à cause de l'improvisation du mouvement mal encadré, et du danger potentiel à bloquer des automobilistes pas forcément d'accord, l'action continue. Lancée samedi 17 novembre, elle s'est poursuivie dimanche 18 (150 points de blocage) et ne s'arrêtera pas là.

Les gilets jaunes sur les Champs-Élysées, ce samedi 17 novembre (photo Nicolas Poirier).

L'acte II serait donc "Toute la France à Paris le 24", selon l'événement Facebook. C'est intéressant parce que cela donnera la mesure de la mobilisaton. Parallèlement, si l'on veut amener du monde à Pais, il faut que l'on puisse circuler jusque là. Dans l'intervalle, cette semaine, les ambulanciers et les routiers sont appelés à joindre le mouvement. Quelques points de blocage pourraient persister.

Des motards (hors FFMC) se sont joints aux gilets jaunes un peu partout, y compris à Paris. Des images de Nicolas Poirier.

#GiletsJaunes pic.twitter.com/uh3MVXnsf8

— NicolasP (@NicolasP___) 17 novembre 2018

La réaction du Premier ministre, Édouard Philippe, ce dimanche 18 sur France 2, était attendue.

Au cours de ces manifestations, on a entendu de la colère, de la souffrance. On a entendu l’idée que les pouvoirs publics depuis longtemps ne répondaient pas aux inquiétudes et au sentiment de déclassement. Je l’ai entendue. #JT20H pic.twitter.com/LKLG55xt9c

— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 18 novembre 2018