Députés LFI à la Santé : Yael Braun-Pivet intervient
Publié le Par Fabrice Bluszez
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La visite ratée des députés de la France insoumise à la Santé, voulant rencontrer Nicolas Sarkozy (ce qu'ils démentent toujours) a conduit la présidente de l'Assemblée nationale à un "recadrage" sur ce sujet.
Danièle Obono et Ugo Bernalicis, députés LFI, ont eu tort de se hasarder à une visite ciblée à la prison de la Santé, lundi 27 octobre. Voulant vérifier que Nicolas Sarkozy, incarcéré le 21, “ne bénéficiait d'aucun traitement de faveur”, dit Le Journal du Dimanche (JDD), ils ont un peu débordé du cadre légal.
“Au regard des récents faits d'actualité…”
D'où cette mise au point de Yael Braun-Pivet…
"Au regard des récents faits d'actualité, il m'a semblé utile de vous rappeler le cadre juridique dans lequel les membres du Parlement peuvent exercer le droit qui leur est reconnu de visiter certains lieux privatifs de liberté"…
Cette disposition législative a été précisée par plusieurs textes réglementaires. Son objet n’est pas d’autoriser la visite de tel ou tel détenu mais, comme le Conseil d’État l’a d’ailleurs jugé, de permettre aux élus de la nation de vérifier que les conditions de détention répondent à l’exigence du respect de la dignité de la personne.
“Attirer la lumière”
Depuis, Ugo Bernalicis a réexpliqué sa position, note BFMTV. Il est allé à la prison de la Santé "parce qu'il y a Monsieur Sarkozy qui est incarcéré et que ça a des conséquences sur la gestion de la détention et que ça permet d’attirer la lumière". Sur les 190% de taux d'occupation, précise-t-il.
Il apparaissait ce mercredi soir que l'accès des députés a été autorisé sans journalistes accompagnateurs ni téléphone portable, ce qui a été considéré comme normal par le juge des référés liberté, saisi par les deux députés. Ce qui contredit l'information lancée au départ : un refus de l'administration pénitentiaire. Si niveau clarté de l'action des uns et des autres, on s'y perd un peu, au niveau “attirer la lumière” et tenir la semaine avec cette histoire, “on est bon, là ?”…









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