François Hollande commémore la Libération de Paris.

Très loin des turpitudes rochelaises le chef de l'état a affiché un air grave et solennel à l'occasion de la commémoration de la Libération de Paris survenue le 25 août 1944. Dans un discours empli d'histoire, le président Hollande a néanmoins tenu à évoquer les situations présentes, dont le conflit en Syrie qui s'enlise depuis plus d'un an et demi.

Dans une intervention d'une vingtaine de minutes, François Hollande a d'abord rendu hommage aux compagnons de la Libération, qui ne sont plus que 25 à l'heure actuelle, avant de lier Histoire et actualité. "Ce combat a toujours servi de référence au monde. Encore aujourd'hui, c'est vers Paris que des résistants, des opprimés, des rebelles se tournent quand ils se lévent pour renverser un tyran. Je pense en cet instant au peuple syrien, opprimé par un régime qui n'est plus animé que par la peur de disparaitre" a souligné le chef de l'état. "La France a pris et prendra les initiatives nécessaires en faveur de la révolution syrienne" a-t-il également promis.

"Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l'effort fut d'autant plus librement consenti qu'il fut justement partagé" a ensuite poursuivi le président Hollande, continuant son parallèle entre passé et présent.