Les femmes veulent Paris.

Et si une femme dirigeait Paris dans un an et demi ? L'hypothèse séduit les tenants de la parité et se montre de plus en plus probable au fur et à mesure que les principaux partis déroulent leurs possibles candidats. A gauche, tout le monde le sait depuis longtemps, c'est l'actuelle adjointe Anne Hidalgo qui tient la corde, tandis qu'à droite, deux concurrentes ont déjà fait connaître leur appêtit pour la ville, à savoir Rachida Dati et Chantal Jouanno, qui s'affronteront certainement lors de la primaire UMP pour désigner le candidat.

Si Anne Hidalgo a confirmé sa candidature hier dans une interview au Parisien, au même moment sur LCI la sénatrice de Paris a elle aussi avoué avoir envie d'affronter Anne Hidalgo en 2014 "pour fédérer et porter un projet avec une forte note écologique plutôt que de rentrer dans les jeux de pouvoir et de partis". Et quant à l'actuelle maire du VIIe arrondissement, Rachida Dati, on connaît depuis longtemps son ambition d'être la candidate de la droite à la mairie de Paris. Cependant, la députée européenne insiste pour que la primaire qui désignera le candidat soit ouverte à l'ensemble des parisiens, et pas seulement aux militants UMP.

Si d'autres hommes, beaucoup moins emblématiques, comme Jean-Marie Le Guen (PS), Pierre Lellouche (UMP) ou Bernard Debré (UMP) restent également sur les rangs pour tenter la bataille, c'est Anne Hidalgo qui reste néanmoins pour le moment la mieux partie pour ce prochain scrutin, alors que la droite apparait plus que divisée à Paris entre fillonistes et anti-fillonistes/copéistes.