Paris (75) Politique

Législatives : à Paris ça chauffe toujours chez l'UMP

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Les controverses ne sont pas encore terminées à Paris : entre le duel Fillon-Dati, les parachutages ou le manque de parité, le parti présidentiel peine à légitimer ses investitures.

Avec la commission d'investiture de mercredi soir, l'UMP pensait avoir résolu la question des candidats aux législatives dans la capitale parisienne. Las, certains élus de terrain, qui réclamaient une circonscription, vont se porter en dissidence pour protester contre le parachutage de ministres ou d'amis des responsables, tandis que les femmes élues de Paris, dont Rachida Dati, s'insurgent contre l'absence totale de parité à droite à Paris.

C'est naturellement le cas de l'ancienne garde des sceaux qui attire le plus d'attention médiatique. Ce matin invitée sur RTL, Rachida Dati a affirmé qu'elle maintenait sa candidature dans le 7e arrondissement, même contre François Fillon dont la candidature, déplore-t-elle, "est une candidature de pantouflage". Claire et catégorique, la députée européenne ne cache pas qu'elle sera candidate à Paris car "l'honneur est de mon côté" mais qu'elle continue à soutenir Nicolas Sarkozy, envers et contre tout.

Moins connus que la maire du 7e arrondissement, d'autres élus du terrain ne sont clairement pas satisfaits du traitement qui leur a été réservé par la machine UMP. Ce sont d'abord les élues qui tirent la sonnette d'alarme : deux femmes n'ont pas eu la circonscription qu'elles convoitaient, alors qu'elles étaient présentes sur le terrain et sur les six circonscriptions gagnables pour la droite, aucune ne le sera par une femme et d'anciennes élues sortantes, comme Françoise de Panafieu, critiquent l'absence de parité et certaines maintiennent donc leur candidature, comme Géraldine Poirault-Gauvin qui a d'ailleurs appelé à des candidatures représailles.

En réalité, bon nombre d'élus de terrain se sentent humiliés par le parachutage de ministres ou d'amis des ténors de la majorité : Frédéric Lefebvre pour les français d'Amérique, Guillaume Peltier à Tours, Charles Beigbeder dans l'est parisien...les cas de figure sont nombreux et dans ces trois cas, des élus locaux ont décidé de maintenir leur candidature, même sans le soutien de l'UMP. Comme pour les sénatoriales, les dissidences s'avèrent nombreuses et risquent de porter un coup à l'image de l'UMP qui part déjà en position difficile pour les prochaines échéances électorales.







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