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Présidentielle : Dominique de Villepin inaugure une campagne low-cost

Publié le  Par Jennifer Declémy

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En pleine campagne présidentielle, Dominique de Villepin présente à son tour ses voeux à la presse et son QG de campagne....sans jamais oublier de critiquer son principal adversaire.

En assistant à l'inauguration du QG de campagne de Dominique de Villepin, on constate à quel point c'est la crise, et à quel point cela pèse sur nos candidats à l'élection présidentielle. A moins que cela ne résulte d'un manque de trésorerie. Qu'importe, l'ancien Premier Ministre, qui avait créé la surprise en annonçant sa candidature en décembre dernier, a aujourd'hui présenté ses voeux à la presse, tout en leur présentant son QG de campagne, ainsi que son slogan pour la campagne.

400m² dans le VIe arrondissement, c'est donc là que l'équipe de Dominique de Villepin, réduite au minimum, ménera campagne. Autour de lui une équipe de bénévoles ainsi que deux anciens ministres, Nelly Olin et Azouz Begag, son équipe de campagne composée notamment de trois irréductibles fidèles, Brigitte Girardin qui devient la directrice de campagne, Jean-Pierre Grand et Marc Bernier. Un nouveau-venu fait également son entrée dans cet entourage hétéroclite, à savoir l'écrivain Jean-Claude Carrière.

Mais au-delà de ces turpitudes purement logistiques, qui illustrent néanmoins les difficultés que va avoir Dominique de Villepin à mener campagne (sans compter les fameuses 500 signatures à obtenir), c'était aussi l'occasion pour lui ce matin de parler à la presse. Et si on n'a pas pu encore obtenir de véritable programme, l'ancien ministre des affaires étrangères en a néanmoins profité pour lancer à son tour l'idée de revenir à une semaine à 37heures de travail, "en échange de la moitié de l'exonération des charges liées aux 35heures". Commentant à son tour la dégradation de la note de la France, Dominique de Villepin en a conclu que "la majorité n'a pas démérité. L'échec, c'est celui de Nicolas Sarkozy et de François Fillon".

Plus que jamais dans cette campagne, Dominique de Villepin endosse les habits de l'antisarkozysme, habits qu'il n'a jamais réellement quitté. En déplacement la semaine dernière en Dordogne, le candidat n'a pas pu s'empêcher d'évoquer constamment son ennemi, sans jamais cependant le nommer par son nom, mais plutôt par des épithètes négatives. Constatant que le chef de l'état "n'a aucune chance d'être réélu", Dominique de Villepin veut se positionner au-delà de tous les partis, dans la pure tradition gaullienne car, "au bout d'une solitude, au bout d'un parcours, il y a un homme en qui on peut avoir confiance".







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