Le 2e jour, Eric Ciotti est ressuscité

Eric Ciotti était revenu dans son bureau au siège du parti, non loin de l'Assemblée nationale, dès le lendemain de la décision. Provocation ? Sans doute savait-il déjà que dans les statuts, il n'était pas possible de prononcer en petit comité l'exclusion du président des Républicains. Il l'a dit au Figaro...

« C’est une décision d’évidence. Je n’avais pas de doute sur l’illégalité de tout ce qui a été fait. D’ailleurs, les deux bureaux politiques ont bien montré que tout avait été fait à l’envers. Même dans les procédures, ceux qui se prétendaient aux manettes des Républicains sont assez déficients. »  

Ce n'est pas très rassurant non plus pour ceux qui attendent des Républicains qu'ils soient aux manettes du pays... On se retrouve avec une droite classique (LR) qui rejette son chef, une gauche où Mélenchon "suscite l'inquiétude" (dixit Ruffin) et un centre (Renaissance) où on préférerait que Macron ne se montre pas trop durant la campagne.

Eric Ciotti dans son bureau de président des Républicains (copie d'écran).
 

Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Nous sommes samedi. La date limite de dépôt des candidatures est dimanche soir, 18 heures, en préfecture. Sous étiquette LR ? Le président Ciotti lui-même a prévu pour des amis une étiquette "A droite, les amis d'Eric Ciotti", révèle Le Parisien qui précise...

"Une énorme incertitude juridique et financière pèse désormais sur les candidats investis par la direction d’Annie Genevard et de François-Xavier Bellamy. Le tribunal a en effet refusé de se prononcer sur la demande d’interdiction d’utilisation des logos et marques appartenant aux Républicains. Ses candidats pourront-ils toujours se prévaloir de l’étiquette LR ? Utiliser le logo ? Certains seront-ils « repêchés » par Éric Ciotti ? Rien n’est moins sûr. Ce vendredi soir, son entourage n’était pas en mesure d’apporter des réponses à ces questions."