France Politique

LFI se risque sur l'apologie du terrorisme

Publié le  Par Fabrice Bluszez

image article

Copie d'écran Twitter

"On se risque sur le bizarre ?" Mathilde Panot, de La France Insoumise (LFI), a eu du mal à justifier la proposition de loi visant à abroger le délit d'apologie du terrorisme. Elle explique que l'apologie du terrorisme, cela concerne la presse...

 

 

Au nom des victimes

 

Mathilde Panot, député de La France insoumise, a dit sur BFMTV qu'il s'agissait plutôt de déplacer le délit vers le droit de la presse, comme avant 2014. Une réponse attendue après des critiques indignées à droite comme à gauche, relevées par Le Parisien. "Ignoble" a même lancé Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur. Tous évoquent la mémoire des victimes du terrorisme en France, que ce soit des amateurs de musique mitraillés au Bataclan ou un professeur égorgé à la sortie de son lycée de Conflans...

 

Les images des victimes, comme ultime argument (copies d'écran Twitter).
 

Les médias ont changé

 

L'apologie du terrorisme, on n'en trouvera pas du côté de la presse. Même pas dans Charlie Hebdo. Surtout pas dans Charlie-Hebdo. Aujourd'hui, les médias ont changé.

Les réseaux sociaux fédèrent les terroristes comme les lycéens. Ils influencent les comportements. Tout comme les déclarations des uns et des autres, d'un "copain de classe" ou d'un imam, d'un candidat à une élection comme de tout intervenant dans un débat public. L'apologie du terrorisme, ce n'est pas la faute de Twitter, Facebook, TikTok... C'est tout-un-chacun, influenceur d'un jour, influenceur d'un proche ou d'un contact éloigné.


Et ceux qui soutiennent le Hamas ?



L'apologie du terrorisme, cela peut être aussi les manifestations visant à comprendre, à soutenir, à encourager le terrorisme comme acte de résistance contre une nationalité ou une religion. On l'a vu après l'attaque du mouvement terroriste islamiste Hamas contre Israël. Monter sur un tréteau, une estrade, devant une salle, se saisir d'un micro, d'un porte-voix, cela n'est pas anodin... Justifier le massacre de 1.200 personnes et une prise d'otages massive, n'est-ce pas aussi l'apologie du terrorisme ?
 

On se souvient de cette banderole controversée au Parc des Princes (copie d'écran Twitter).

 

Pour ces raisons, le délit d'apologie du terrorisme ne peut se limiter au "droit de la presse". On voit aussi le danger : incriminer la publication d'un message même si le texte, les commentaires le dénoncent...

Il semble que le danger, pour LFI, ce soit les mises en examen pour des soutiens répétés, constants, aux deux mouvements terroristes islamistes, le Hamas et le Hezbollah, actuellement en conflit armé avec Israël. Les manifestations où LFI est présente portent haut le drapeau palestinien. De drapeau français, point. Cela commence à se voir.







Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prevenir des réponses




Commande de vin

Vêtements bio

retour menuRetour au menu

© 2013 AMLCF - Réalisation : NokéWeb