Sacrilège sur la flamme du Soldat inconnu
Publié le Par Fabrice Bluszez

Copie d'écran Twitter
Un individu a osé allumer une cigarette à partir de la Flamme du souvenir, près de la tombe du Soldat inconnu, à Paris. "Outrage" dit la ministre des Anciens Combattants. L'homme, un SDF marocain, a été interpellé.
L'auteur de cet acte est un homme sans domicile fixe, de nationalité marocaine et en situation régulière sur le territoire national jusqu'en octobre 2025. Le Figaro précise…
Il est bien connu des services de police et possède 21 mentions au fichier de traitement des antécédents judiciaires, parmi lesquels vol de voiture, dégradation, violence ou encore injure publique en raison d’une race.
La tombe du Soldat inconnu renferme le corps d'un des soldats français tombés lors de la guerre de 1914-1918. Une flamme symbolique y est adjointe, qui est rallumée solennellement lors des cérémonies officielles, pour célébrer le sacrifice de tous ceux qui sont morts pour la France.
“Outrage”
Ce lundi 4 août au soir, selon Le Parisien, cet homme d'une quarantaine d'années a utilisé la flamme pour allumer sa cigarette. La scène a évidemment été filmée et diffusée sur Twitter. Les réactions indignées ont été rapides. Dont celle de la ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants, Patricia Mirallès, relevée par France Info…
"Je saisis immédiatement le procureur de la République de Paris pour que cet individu soit retrouvé et que des sanctions exemplaires soient prises. On ne bafoue pas impunément la mémoire de la France."
"Ce n'est pas une simple incivilité : c'est un outrage à la mémoire de ceux qui sont tombés pour la France"
Interpellé, il risque un an de prison
Le Figaro souligne que la flamme a pour fonction d'appeler chacun “à une seconde de recueillement” et à "un rappel des vertus nécessaires lorsque le devoir, l'honneur ou la simple nécessité nous appellent", selon les mots de Gabriel Boissy, écrivain, journaliste. qui avait lancé l'idée de la Flamme… Le journal rappelle aussi la loi…
L’article 225-17 du Code pénal prévoit que « la violation ou la profanation, par quelque moyen que ce soit, de tombeaux, de sépultures, d’urnes cinéraires ou de monuments édifiés à la mémoire des morts » est « punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. »
L'homme a été interpellé, placé en garde à vue, et “a reconnu les faits”, a annoncé mardi soir sur Twitter le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui souligne : “Ce geste, indigne et misérable, porte atteinte à la mémoire de ceux qui sont morts pour la France.”