8.000 signatures contre Depardieu

Le lynchage de l'acteur Gérard Depardieu, 75 ans, s'amplifie... Il s'est trouvé 8.000 personnes, qu'on espère artistes, qu'on n'imagine pas toutes victimes de viol ou agression sexuelle, pour signer la pétition du 29 décembre sur le site Cerveauxnondisponibles.fr. Elle est désormais fermée à toute signature.

Ce texte répondait à un premier texte, du 25 décembre, "N'effacez pas Gérard Depardieu", dans Le Figaro, défendant l'artiste, au nom de la culture, après l'émission "Complément d'enquête", le 7 décembre. Celle-ci rapportait des propos grossiers tenus en 2018 en Corée par Gérard Depardieu. Le fin du fin, si l'on peut dire, étant un commentaire salace sur une jeune cavalière, qui ne l'a pas entendu mais qui a été enregistré, Yann Moix tournant à ce moment là un film, fiction ou dicumentaire,  incluant l'acteur. Le film n'est pas sorti mais les rushes, si... D'où le scandale.
 

Haro sur Yannis Ezziadi

Depuis, certaines de 56 personnes ayant signé pour ne pas "effacer Depardieu" ont retiré leur soutien au texte. Carole Bouquet est "mal à l'aise". Nadine Trinignant confesse "une grave erreur". Gérard Darmon apporte "quelques nuances". Surtout, relève Le Figaro, comme José Dayan, "très mal à l'aise", ce qui gêne, c'est la personnalité de l'auteur, la plume de ce texte, Yannis Ezziadi. Il est comédien et proche de Causeur, journal jugé "à l'extrême droite"... Il s'explique sur BFMTV.