Pentecôte : 19.000 pèlerins marchent vers Chartres

Le trajet est long d'environ 100 kilomètres, de l'église Saint-Sulpice, à Paris (6e arrondissement) à Chartres. Les participants sont souvent jeunes (moyenne d'âge : 24 ans, 20 ans selon Le Figaro) , attachés à ce rite traditionnel, pour ne pas dire “traditionaliste” : une polémique a point sur les messes célébrées à l'arrivée, qui pourront utiliser le rituel d'avant Vatican 2 (messe en latin, prêtre tourné vers l'autel) . Le Parisien donne la parole à un jeune pèlerin…

« De plus en plus de jeunes se définissent comme traditionalistes. Le Vatican doit nous considérer. La liberté de choix laissée aux prêtres va dans le bon sens »

Dans une France où les églises se vident

Et ce lundi, durant la messe de Pentecôte, face aux pèlerins, le sermon sera dit par l'évêque de Chartres lui-même, Mgr Philippe Christory, ce que l'on peut comprendre ainsi (encore Le Parisien)…

« Les évêques sont dans une position délicate, coincés entre la consigne vaticane et le succès du pèlerinage », décrypte Martin Dumont, historien spécialiste du catholicisme contemporain. « Le dynamisme est toujours là où la pratique est la plus intense, la plus radicale, développe le chercheur. Or, dans une France où les églises se vident, les évêques n’ont intérêt à se priver d’aucun catholique, ni même d’en braquer aucun. »