Fil d'actus
Parti à la reconquête du vote populaire qui s'est perdu dans les méandres du Front National, François Hollande aura fort à faire pour convaincre ces électeurs de revenir au bercail socialiste.
Après le grand-père et la fille, voilà que c'est au tour de la petite-fille de Jean-Marie Le Pen de se lancer dans le grand bain de la politique en se présentant aux prochaines législatives, à Carpentras.
Deux députés UMP dénoncent ce matin un appel "communautariste" à voter François Hollande provenant des mosquées. Une nouvelle manière de faire du pied aux électeurs du FN.
Portrait de la porte-parole de François Hollande, Najat Belkacem.
©AFP/Eric Feferberg
Dans les coulisses de la droite, la bataille pour l'après-présidentielle se prépare déjà pour la direction du parti présidentiel, que se déchirent déjà plusieurs ténors de la majorité.
Un des faits les plus marquants du premier tour de dimanche fut la percée de Marine Le Pen dans le monde rural qui y devient une force politique majeure.
Les relations entre Nicolas Sarkozy et les médias s’apparentent à une véritable histoire d’amour. Avec des hauts et des bas.
Nicolas Sarkozy fait aujourd’hui la une de Libération qui les propos tenus hier concernant le Front National.
La société Néo Sécurité, numéro deux français du secteur, s’est déclarée en cessation de paiement hier après-midi, auprès du tribunal de commerce de Paris.
©Reuters
C'est un soutien qui va faire très mal au président sortant : Mario Draghi, patron de la BCE, a révélé ce matin soutenir la ligne de François Hollande qui veut absolument réformer le traité budgétaire européen en cours.
©SIPA
Jean-Marie Le Pen y est totalement opposé, et pourtant après les législatives en juin prochain, le Front National pourrait changer de nom, et ainsi achever une opération de dédiabolisation...sur la forme.
Dès ce matin, le candidat socialiste a promis que s'il était élu, il ne laisserait pas se dérouler la cohorte de plans sociaux qui se préparent actuellement pour l'après-présidentielle.
S'il courtise lui aussi les électeurs de Marine Le Pen, François Hollande adresse néanmoins un avertissement à son rival concernant ses ambiguïtés face à l'extrême-droite.
Devant la droitisation et la lepénisation de la campagne de Nicolas Sarkozy qui suscite le trouble à droite comme à gauche, ce dernier a affirmé qu'en cas de victoire, il ne nommerait pas de ministres du FN.
Seul point de consensus entre les deux candidats au second tour, la commémoration du génocide arménien a été fêté hier par François Hollande et Nicolas Sarkozy.
La stratégie de campagne de Nicolas Sarkozy, déjà hasardeuse avant le premier tour, risque bien de cause sa perte pour le second tour, et de créer de sérieux dommages à la droite républicaine.
La consigne est clair pour les élus de la droite républicaine : le seul objectif affiché doit être celui du 6 mai, et non pas la crainte de triangulaires aux législatives.
En déplacement dans l'Aisne hier après-midi, François Hollande a décidé de taper fort sur le bilan de Nicolas Sarkozy en matière d'emplois. Une démarche susceptible de plaire aux électeurs du FN.
Avec le haut score de Marine Le Pen au premier tour de l'élection présidentielle, l'UMP veut revenir sur le sujet du droit de vote des étrangers aux élections locales pour gagner des points.
En déplacement aujourd'hui dans l'Essonne, Nicolas Sarkozy a totalement assumé sa stratégie de campagne qui consiste à s'adresser uniquement aux électeurs de Marine Le Pen.
Un récent sondage OpinionWay montrent qu'une large majorité de français ne veulent pas d'un accord UMP-FN...contrairement à une majorité d'électeurs de Nicolas Sarkozy.
Plus que jamais favori de cette élection, François Hollande souhaite conserver une certaine cohérence, et affirme que s'il est élu, il exercera un mandat aux antipodes de celui qui vient de s'écouler.
A l’approche du second tour de l’élection présidentielle, François Hollande et Nicolas Sarkozy rivalisent de propositions sur un thème central de cette campagne : l’éducation.
Si l'UMP ne veut pas encore penser à l'échéance des législatives au mois de juin, le FN se prépare déjà à ce scrutin qui pourrait voir une profonde recomposition de la droite survenir.
©AFP/Lionel Bonaventure
Obligé de chasser sur les terres du FN pour le second tour de l'élection présidentielle, l'UMP choisit notamment de parler de l'assistanat et de la fraude sociale. Heureusement pour la majorité, Laurent Wauquiez avait déjà tracé le chemin.
Paris Dépêches est édité par une association indépendante, sans aucune subvention.
Si vous appréciez notre travail, vous pouvez nous soutenir :
- Adhérer à l'association
- Faire un don
Vous pensez qu' un sujet mérite d'être traité ?
Vous constatez un problème mais personne n'en parle ?
© 2013 AMLCF - Réalisation : NokéWeb