SportExpress : Ouf, c’est fini !

Ouf, c’est fini ! Car franchement, exceptées les deux finales Gauff-Sabalenka et Sinner-Alcaraz et, bien sûr, la formidable épopée de Loïs Boisson qui a redonné un peu de couleurs à un tennis hexagonal plutôt moribond, on n’a guère eu l’occasion de vibrer. Pas de match à sensation, pas de réelle surprise, un parcours linéaire quoi… Ouf, Roland-Garros 2025, c’est donc fini !
Fini surtout ce public de cour d’école qui hurle à tout va et applaudit les doubles fautes ! Hérésie… Fini ces abrutis qui crient juste avant un service, fini ces spectateurs qui se trémoussent quand la caméra les cible (t’as vu, on est à la télé…). Il ne manque plus que les “tifos” des stades de foot et leurs messages parfois honteux ou les chants lancinants (à nous faire couper le son de notre petit écran…) des ultras torse-poils et vociférants.

Ouf, c’est fini ! Le tennis n’est plus ce qu’il était. Tiens, même chez les joueurs, on (je parle pour moi…) ressent un malaise. Les poings serrés, passe encore quand ils le sont pour forcer sa motivation mais trop violents quand ils sont accompagnés d’un regard hostile vers l’adversaire. 
Et pour conclure, ouf, fini (malgré tout son talent) les beuglements de Sabalenka, au service et en jeu au point qu’ils étouffaient parfois les “out” des juges de lignes. 
Ça y est, Roland-Garros a fermé ses portes. Mais malgré tous ces “ouf”, on retiendra les belles images de fair-play des deux finalistes qui ne discutèrent aucune balle limite : « Des grands gentlemen », comme les a qualifiés Mats Wilander dans sa chronique de L’Equipe (9 juin) « La façon dont ils ont aidé l’arbitre en effaçant les traces pour donner le point sans discuter, c’est exceptionnel à ce niveau. » Et c’est ce tennis là qu’on aime.
 

Et aussi…

Négociation. Selon Le Parisien/Aujourd’hui en France (6 juin), Gianluigi Donnarumma, le gardien de but du PSG n’est pas certain de rester à Paris. Son contrat se termine en juin 2026 et l’Italien ne sait pas s’il sera renouvelé. Cherchant à rééquilibrer son budget, le club parisien va revoir tous les salaires dont celui de Donnarumma qui touche 10 à 12 millions d'euros en brut annuel). Mais les négociations sont au point mort.« Je suis bien à Paris et c’est le club qui décidera (…). A Paris j’ai trouvé l’équilibre, l’équipe et les supporters m’aiment... » Mais s’il faut partir, il partira...

Engagements. Déjà actionnaire majoritaire du SM Caen (relégué de L2 en National), Kylian Mbappé s’est engagé dans… la voile. Par l’intermédiaire de sa société Coalition Capital, il est devenu, il y a trois mois, copropriétaire du F50 de l’équipe de France de SailGP (catamaran volant de 15 mètres). « Quelque chose me fascine », a t-il expliqué quant cette compétition de bateaux naviguant à près de 100 km/h (L’Equipe, 6 juin).
Autre engagement sportif, celui d‘Omar Sy qui est devenu actionnaire du Paris Basketball. En novembre 24, l’acteur avait reçu le maillot du club des mains de son homonyme Bandja Sy, joueur du club parisien
 

Et des mots pour conclure…

Lucide. « Mon histoire avec le PSG était terminée et il fallait que ça se termine. Il n’y a aucune amertume parce que je pense être arrivé au bout du chemin. C’est le destin (…) ça devait le faire sans moi. » De Kylian Mbappé, parti au Real, et sans regret après le succès du PSG en Ligue des champions.

Amère. « (…) Magiquement sa balle retombait dans le court. C’était une mauvaise blague, comme si quelqu’un là-haut se foutait de moi et voulait voir si je m’en sortirais. » De Aryna Sabalenka, très déçue et surtout amère après sa défaite en finale du simple dames de Roland-Garros face à Coco Gauff.

(Sources : L’Equipe, Le Parisien/Aujourd’hui, Ouest-France, sites internet)