Verdun : comme un bras d'honneur à la République
Publié le Par Fabrice Bluszez
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La messe pour Philippe Pétain a bien eu lieu ce samedi 15 novembre à Verdun. Mais il semble que le préfet de la Meuse, Xavier Delarue, aura eu le dernier mot.
Autorisée par la justice administrative, contre l'avis du maire de Verdun, Samuel Hazard, en l'église Saint-Jean-baptiste, la messe en hommage au maréchal Pétain et à ses soldats" était privée, c'est-à-dire ouverte seulement à une vingtaine de membres de l'Association pour la défende de la mémoire du Maréchal Pétain (ADMP), sur une liste, précise L'Est républicain.
Un cordon de forces de l'ordre interdisait l'accès à l'édifice aux autres fidèles (du Maréchal, s'entend). Non loin, un groupe d'opposants a montré sa colère avec des pancartes ("Catho pas facho" ou “Pétain = antisémitisme. La honte !” ou en criant le slogan “Pas de messe pour Pétain ! Pas de fachos à Verdun !”
Des propos "clairement révisionnistes"
Sur le parvis, parmi les personnes empêchées d'entrer, Pierre-Nicolas Rups, secrétaire général du Parti de la France, a cru bon d'entonner le chant “Maréchal nous voilà”, saluant les opposants d'un bras d'honneur.
Quittant l'église, Jacques Boncompain, président de l'ADMP, s'est hasardé à défendre Philippe Pétain. Il a expliqué que le procès du chef de l'Etat français en 1945 (il a été condamné à mort pour trahison et intelligence avec l'ennemi) “ne répondait pas aux critères d'équité". mais surtout, il a dit : ”…Pétain a été le plus grand sauveur de juifs…" Des propos “clairement révisionnistes”, a relevé le préfet de la Meuse, Xavier Delarue, note La Croix. Si bien que le préfet a déposé une plainte pour révisionnisme.









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