Affaire Brigitte Macron : jugement le 5 janvier
Publié le Par Fabrice Bluszez
dr
Dans le procès autour de l'identité de Brigitte Macron ("Brigitte serait Jean-Michel Trogneux"), on connaîtra les condamnations le 5 janvier. Aurélien Poirson-Atlan, auteur, derrière "Zoé Sagan", est le premier visé.
Deux journées d'audience, au Tribunal judiciaire de Paris, dans l'affaire du harcèlement contre Brigitte Macron, épouse du président de la République, supposée être son frère Jean-Michel Trogneux, qui aurait changé de sexe… Une dizaine de personnes sont mises en cause dans la diffusion de cette info, de 2023 à 2024, qui ressemble à une mauvaise blague.
Les réquisitions
Hélas, Aurélien Poirson-Atlan est la vedette du procès, à cause de son personnage inventé, “Zoé Sagan”, auteur féminine supposée intelligence artificielle, très engagée dans la diffusion du bobard. Il risque 1 an de prison avec sursis, 8.000€ d'amende et une suspension de ses comptes sur les réseaux sociaux pendant 6 mois. “C'est Zoé Sagan qui parle”, s'est-il défendu…
Ce qui pourrait presque rassurer les autres propagateurs de fausse nouvelle : Delphine Jégousse alias Amandine Roy (décidément, ces gens aiment les fausses identités) contre qui le procureur a requis 6 mois avec sursis et 4.000€ d'amende, et Bertrand Scholler, galeriste, 6 mois aussi et 3.000€ d'amende.
“Liberté d'expression”
Pour les autres mis en examen, les réquisitions sont encore moindres, note France Info qui rappelle une phrase de l'avocat de Brigitte Macron, partie civile…
"Ils vous parlent tous de liberté d'expression, de diffamation, on nie totalement le cyberharcèlement, le harcèlement en meute, et on nie toutes les conditions d'application de ce délit."
Dans Sud-Ouest, on relèvera le témoignage de la fille de Brigitte Macron, Tiphaine Auzière…
…La fille de Brigitte Macron a déploré mardi, au procès à Paris pour cyberharcèlement de dix personnes, une « dégradation des conditions de santé » de sa mère, cible d’une infox mondiale la présentant comme une femme trans…
Dénonçant « la haine » à l’égard de Brigitte Macron, Tiphaine Auzière a regretté la « remise en cause systématique » de « son identité, son sexe » et « sa probité »
Jugement : il faudra attendre janvier
Le jugement a été mis en délibéré et les prévenus connaîtront leur peine le lundi 5 janvier 2026, note Le Figaro.









Les billets du mulot
Expresso 


