1er janvier 20h30 : Darmanin découvre la rave-party

Problème : le ministre de l'Intérieur, sur Twitter, ce jeudi 31 décembre, avait publié un texte sur la sécurité. Il voulait alors « faire respecter le couvre-feu partout sur le territoire... »

 

 

Merci aux 132 000 policiers, gendarmes et personnels de la sécurité civile mobilisés ce soir pour la Saint-Sylvestre pour protéger les Français et faire respecter le couvre-feu partout sur le territoire de la République. pic.twitter.com/xaYBOvikNZ

— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) December 31, 2020

 

Hélas, sur Twitter on a vu apparaître les images de la rave-party et celle du véhicule des gendarmes qui brûle, après leur tentative d'intervention (3 gendarmes blessés).

 

 

Les images de la rave-party géante toujours en cours à Lieuron en Bretagne pic.twitter.com/zsJCh7eWDl

— BFMTV (@BFMTV) January 1, 2021

Et même, ce vendredi soir, les images de la rave party qui continue...

 

 

 FLASH - En #Bretagne, la #raveparty continue. Ces images, publiées sur Snapchat, ont été tournées il y a une heure. Les gendarmes ne peuvent toujours pas intervenir, mais font tout pour bloquer les nouveaux arrivants. (Images Snapchat) pic.twitter.com/awJ7OhMRI1

— Mediavenir (@Mediavenir) January 1, 2021

 

Même les commissaires de police ont réagi, en soutien aux gendarmes... Manifestement, compte-tenu de l'état des ravers, beaucoup étant sous l'influence de drogues ou d'alcool, la préfecture a pensé que l'évacuation par la force ferait plus de dégâts que l'attente patiente de le fin de la rave-party. Même attitude, en Catalogne (Espagne), pour la même raison, à propos d'une rave-party à Llinar del Vallès, note 20Minutos.

 

 

Nous apportons notre soutien aux trois #gendarmes blessés, hier soir, lors de la #raveparty, à #Lieuron.
Les camarades de la #Gendarmerie ont été violemment pris à partie et leur véhicule a été incendié.
Force doit rester à la loi!
L'année 2021 commence bien. pic.twitter.com/ah4DtCJTTZ

— Commissaires de Police SICP (@SICPCommissaire) January 1, 2021

 

On en était là ce vendredi vers 21 heures. Mis à part des voitures brûlées (40 à Angers, 8 à Brest, 60 à Strasbourg, une « petite dizaine » à Mulhouse, 17 à Nice, une tête arrachée par un mortier (en Alsace), une fête clandestine à Marseille (300 personnes), il n'y a eu que 600 interpellations et 6.000 amendes à 135 €, sur plus de 45.000 contrôles, note le ministère de l'Intérieur, repris par LeCourrierPicard. Il y avait eu 1457 voitures brûlés le 31 décembre 2019, selon LaDépêche.

 

Vers 21h30, les gendarmes verbalisaient les sortants de la zone (photo Gendarmerie nationale)...