France Société

Crépol : ils demandent justice pour Thomas

Publié le  Par Fabrice Bluszez

image article

Copie d'écran Twitter

La mort de Thomas, 16 ans, lors de l'attaque sauvage d'une fête de village à Crépol (Drôme), a marqué les esprits. Une marche, ce mercredi à Romans-sur-Isère, a permis d'exprimer un besoin de justice. Des jeunes ont été interpellés.

Environ 6.000 personnes ont marché du lycée au stade, rapporte Le Figaro... Ils ne comprennent pas la mort de Thomas, lycéen, rugbyman amateur, lors d'une rixe qui a eu lieu à la fin d'une soirée dansante, dans la nuit de samedi à dimanche, à la salle des fêtes de Crépol (500 habitants). Il semble qu'un petit groupe venu d'une cité voisine ait décidé d'une "expédition punitive" consistant à attaquer  violemment les participants à ce "bal". Une attaque au couteau qui a fait un mort, Thomas, et trois blessés graves. Plus d'une dizaine d'autres personnes, de 16 à 65 ans, ont reçu des soins...
 

Emotion et recueillemant du lycée au stade, à Romans (copie d'écran Twitter).

 

La gendarmerie enquête et a retouvé sept jeunes qui semblaient vouloir fuir la région, vers Toulouse (Hautes-Pyrénées), dans un premier temps, raconte FranceInfo. Parmi eux, un suspect d'avoir porté les coups mortels à Thomas. Ils habitaient le centre de Romans et non la cité de la Monnaie, peut-être un peu vite montrée du doigt. Deux autres jeunes ont été interpellés dans Romans, après 70 auditions.

 

Un mot : "ensauvagement"
 

Alors, sanglante démonstration de "l'ensauvagement" de la société ou incident majeur dans la vie tranquille de régions autrefois calmes ? Le drame en fin de bal remplissait souvent les colonnes des "faits divers" dans les années 60. Mais là, c'est l'attaque de civils par un groupe armé qui marque un changement. Le président de la République évoque un "terrible assassinat" au Sénat, devant les caméras de FranceBleu. Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, s'est exprimé sur France Info...

 

"Ça s'appelle l'ensauvagement", a commenté Gérald Darmanin, estimant qu'il y avait "à repenser le cadre de l'autorité". "Nous devons remettre de l'autorité partout" . 







Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prevenir des réponses




Commande de vin

Vêtements bio

retour menuRetour au menu

© 2013 AMLCF - Réalisation : NokéWeb