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SportExpress/ Une belle histoire

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

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La belle histoire d'un fair-play, Neymar et les vacances et des broutilles de footeux, l'actualité sportive vue au travers des mots et des chiffres.

Des mots...



Dans l'histoire. « Sur le terrain, Guendouzi (joueur de Marseille, NDLR) me disait :''Frère, il faut dire la vérité, tu est un musulman, Dieu va te punir si tu mens''. » Alors Dieu ou tout simplement le fair-play ? Quoi qu'il en soit, Ibrahima Wadji restera probablement le joueur qui aura reconnu sa faute et fait annuler son but. A ce moment, l'OM menait 1-0 en Azerbaïdjan sur la pelouse du Karabagh lorsque le Sénégalais égalisait, l'arbitre validant le but sous les protestations des Marseillais : le joueur avait marqué de la main, action largement confirmée par les ralentis télé. Mais il n'y avait pas d'assistance vidéo... Il fallut alors que l'entraîneur Medvedev et le capitaine Gourbanov interviennent et convainquent le joueur d'avouer, ce qu'il fit. « J'ai réagi comme un vrai Azerbaïdjanais. Il faut être honnête dans la vie. (...) Le joueur m'a dit qu'il avait repris de la main. Aucune hésitation possible, on ne peut accepter ça... », a expliqué l'entraîneur. Ainsi donc, au même titre qu'Antonin Panenka a marqué l'histoire technique du foot*, Wadji entrera peut-être dans la grande et belle légende du football et du sport en général en reconnaissant sa ''supercherie''. Désormais, on pourra donc dire une ''Wadji'' pour un joueur avouant sa faute. Ce n'a pas été le cas de Maradona ** et de Thierry Henry*** .

Alors Dieu peut-être mais fair-play sûrement. Et en tout cas, une belle histoire...
*En finale de la Coupe d'Europe des nations 1976 qui a vu la Tchécoslovaquie battre l'Allemagne aux tirs au but, le Tchèque a transformé son penalty en tirant en douceur au milieu du but déroutant totalement le gardien. Depuis, on dit qu'un joueur réussit une ''Panenka''.
** Mondial 1986 : but de la main (la célèbre ''main de Dieu'') contre l'Angleterre.
***Qualification au Mondial 2010 contre l'Irlande : passe de la main vers Gallas et but. .

Plaisanterie ? « Là-bas, le championnat est plus court, et tu as 3-4 mois de vacances, donc tu peux durer plus longtemps. » Même si elle a été dite sur le ton de la plaisanterie, la déclaration de Neymar a de quoi interpeller. Clairement, le Brésilien a laissé entendre qu'il irait bien jouer aux Etats-Unis, ce qui semble un tantinet maladroit. Insultante pour le foot d'outre-Atlantique où il irait en semi-vacances. Et pas sympa pour le PSG, laissant même entendre qu'il n'est plus trop au top physiquement. Adroit certes, mais juste avec ses pieds...
 

… Et des chiffres



1. 13-12, soit un point. Un tout petit point qui a fait dimanche soir le bonheur des rugbymen toulousains, un tout petit point qui leur a permis de battre Bordeaux, le leader, et surtout de mettre à une ''historique'' série de six défaites consécutives. Toulouse n'avait pas gagné depuis le mois de novembre, depuis qu'Antoine Dupont avait été mis sur la touche par le covid puis absent pour cause de Quinze de France. Un seul être vous manque...

7. Pour s'être empoigné avec Sylvain Armand, coordinateur sportif de Lille, Frédéric Antonetti, le bouillant entraîneur corse du FC Metz, a été interdit de banc pour sept rencontres plus trois autres avec sursis. Le dirigeant lillois a lui écopé de quatre matches et le président du Losc de deux pour avoir interpellé le quatrième arbitre. Tout ça, parce que Sylvain Armand avait osé empiéter la zone technique du Messin. Des broutilles enfantines et franchement pas un bel exemple...


Frédéric Antonetti (capture d'image BFMTV).


75. Lancée par Gianni Infantino, patron de la Fédération internationale, l'idée d'un Mondial tous les deux ans secoue le monde du football. Un sondage réalisé par le syndicat mondial des joueurs (FIFPro) a révélé que 75% des joueurs en activité sont contre. Seront-ils écoutés ? Ce sont quand même eux les premiers concernés...

150.000. Pour avoir renoncé unilatéralement à la construction du "Grand Stade", exclusivement rugby, la Fédération française (FFR) devra payer 150.000 euros au consortium Ibelys, choisi par l'équipe précédant celle de Bernard Laporte. Ce dernier ne s'en sort pas trop mal, car en première instance la FFR avait été condamnée à verser 16.389.873 euros. La Fédé a été reconnue dans son droit car ayant rompu le contrat en cours de la phase 1 (sur 4) et non après. Ouf !

(Sources : L'Equipe, Le Parisien/Aujourd'hui, Ouest-France, sites internet).







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