Faits divers Paris (75)

Menaces dans le RER C : une femme abattue

Publié le  Par Fabrice Bluszez

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Actu17

Une femme voilée, menaçant d'une explosion, et criant "Allah Akbar" et refusant d'obtempérer, a été abattue par la police à la station Bibliothèque-François-Mitterrand, ce mardi 31 octobre vers 7h30.

En période d'alerte attentat, ce n'était pas le moment. Une dame "couverte de la tête au pied", tenue musulmane donc, de forte corpulence, a été signalée dans le RER C, dès Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne), criantr "Boum ! Vous allez tous y passer ! Akkah Akbar !". Descendue du train, elle a ensuite été repérée dans la station Bibliothèque-François-Mitterrand. Les agents de la sûreté ferroviaire et les policiers lui ont demandé de s'asseoir par terre, rapporte Le Parisien. La suite est ainsi racontée...

 

Mais à 9h18, la femme se lève et refuse d’obéir aux injonctions. Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris, a précisé lors d’une conférence de presse qu’ « elle s’est dirigée vers les fonctionnaires de police ». Selon une source policière, « deux effectifs de la bac 15 ont procédé, après plusieurs sommations, à plusieurs tirs d’arme à feu sur la mise en cause qui est tombée au sol. Elle a été touchée au niveau de l’abdomen ».  

 

Le parquet de Paris a confirmé que la femme refusant d'obtempérer et proférant des menaces, deux policiers ont tiré huit balles... Ce mardi soir, la victime des tirs, évacuée, hospitalisé, était entre la vie et la mort.

 

Sans doute une malade psychiatrique

 

Selon Libération, la personne menaçante pourrait être sujette à des périodes de délire... Elle aurait déjà été hospitalisée en psychiatrie...

 

Cette femme, âgée de 38 ans, avait déjà été interpellée en juillet 2021, notamment par des militaires de l’opération Sentinelle. Ce jour-là, «vêtue également d’un voile intégral» et munie d’un «tournevis», elle avait tenu des «propos à caractère religieux» avec une «attitude menaçante», a expliqué Laurent Nuñez. Un temps placée en garde à vue, elle avait ensuite été «internée», car souffrant de «troubles psychiatriques». Elle n’avait pas fait l’objet d’une fiche pour radicalisation.  







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