Faits divers France

Yvan Colonna violemment agressé en prison

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

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Yvan Colonna, condamné à perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac a été violemment agressé à la prison d'Arles.

Condamné à la prison à perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac, le 6 février 1998, Yvan Colonna a été hospitalisé dans un état grave au service réanimation de l'hôpital d'Arles. Le Corse aurait été très violemment agressé à la prison arlésienne où il purge sa peine. Selon son avocate, Maître Stella Canava, une bagarre aurait éclaté avec un codétenu, âgé de 36 ans. Ce dernier serait emprisonné pour islamisme radical. : « Cela se serait passé dans la cour de promenade pendant une activité sportive » a précisé Me Canava mais  sans en savoir (ou dire ) plus.

Certains médias ont laissé entendre qu'Yvan Colonna, âgé de 61 ans, était entre la vie et la mort voire en état de mort cérébrale. Mais Franceinfo a démenti ses informations et a présenté ses excuses. Selon les dernières précisions d'un de ses avocats, il se trouverait dans un coma post-anoxique, type de coma suivant une privation d'oxygène dans le cerveau.
Une enquête concernant les causes de cette agression a été ouverte par le procureur de la République de Tarascon. L'inspection générale de la Justice va également être saisie.


Agressé par un "auxi", ancien djihadiste

 

Franck Elong Abé, 36 ans, est l'homme qui a agressé Yvan Colonna. A la prison d'Arles, il purgeait une peine de 9 ans de prison pour association de malfaiteurs terroristes.  Djihadiste s'étant rendu en Afghanistan, il a été détenu à la prison de Bagram de 2012 à 204.

Ce mercredi matin, il devait effectuer le ménage d'une salle de musculation où ne se trouvait que Colonna, rapporte LeMonde...

Sitôt la porte refermée, "l’auxi", comme on les appelle en détention, se précipite sur lui, saute à pieds joints sur son dos, le roue de coups de poing, avant de lui écraser la trachée, maintenant son pied dessus pendant plus d’une minute. Après quoi, il couvre la tête de sa victime d’un sac en plastique. Quand la porte se rouvre, Franck Elong Abé dit au surveillant : « Colonna a eu un malaise. »  

 

 

 

 







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