Sarkozy en prison : pas plus de 2 mois

L'incarcération de Nicolas Sarkozy, événement parisien du jour (de portée internationale aussi), pourrait bien ne pas avoir de suites captivantes… Il est probable qu'il ne restera pas longtemps à la prison de la Santé.

Deux mois ? Ou 2 jours ou 2 heures…

Condamné en première instance à 5 ans de prison pour “association de malfaiteurs”, avec exécution immédiate, le détenu est âgé de 70 ans et peut, de droit, demander une libération conditionnelle. La justice a alors deux mois pour y répondre. Deux mois, ou deux jours, ou deux heures. Son avocat évoque “deux semaines”.

Pour ce détenu original, ancien président de la République, dont l'incarcération posera plus de problèmes qu'elle n'en résoudra. Les risques, des photos volées en prison, promenade ou cellule, l'accident ou l'agression, le suicide, la maladie, sont évités.

Nicolas Sarkozy a fait appel et redevient innocent jusqu'au prochain jugement début 2026. Le maintien à domicile sous bracelet ou sous contrôle judiciaire pourrait suffire. On voit mal l'ancien président fuir, dès lors qu'il s'engage dans un “combat” pour faire reconnaître son innocence.

Justice à deux vitesses

Politiquement, l'avantage est qu'on n'aura pas de feuilleton médiatique autour d'un ancien Président. L'inconvénient est que le peuple va fustiger cette justice à deux vitesses, une pour les sujets, l'autre pour les “dominants”.

Sur Twitter, Nicolas Sarkozy a envoyé un dernier message, avant de descendre la rue main dans la main avec Carla Bruni…