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SportHebdo : dopage or not dopage

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

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Ils l’ont déclaré sur les terrains et dans les salles, ils l’ont lâché en zone mixte ou en conf’de presse, ils l’ont écrit dans la presse, ils l’ont dit sur les antennes, on l’a vu ou entendu à la télé : l’actualité sportive vue au travers des mots et d’un autre œil.

Ressort. « Quand un fabricant met plusieurs plaques de carbone dans la semelle avec des coussins d’air, ce n’est plus une chaussure, c’est un ressort ». Et c’est là tout le problème. Et c’est le peu connu Ryan Hall, champion des Etats-Unis de semi-marathon, qui l’a dit. Alors quid de cette chaussure magique (Vaporfly, de Nike) qui a notamment permis à Kipchoge d’abattre la barrière des 2 heures au marathon.  Les avis sont partagés mais elle permettrait d’améliorer nombre de performances. Alors comme les combinaisons des nageurs ou les guidons révolutionnaires des vélos des années 90, la recherche technologique doit-elle être considérée comme une simple avancée, une aide à la performance ou une tricherie ? Mais imaginez seulement les conséquences de l’interdiction de cette training miracle : 50.000 paires de chaussures à contrôler au départ du marathon de Paris ! Au fait, savez-vous  que le ski de fond et le biathlon s’interrogent également, qui n’échappent pas non plus  au progrès : en rejetant l’eau sous les skis, le fluor, composante du fart, améliore singulièrement la glisse (on parle de 5 km/h !). Après le dopage médical depuis longtemps combattu, voilà  le ‘’dopage’’ technologique sans oublier l’electro-simulation transcranienne (si, si, ça existe…). On n’a pas fini…

Enfumés. « Quand on trouve des médecins qui affirment que jouer par 45° n’est pas dangereux à l’Open d’Australie et des juges-arbitres qui affirment que l’herbe mouillée n’est pas glissante à Wimbledon, on doit bien trouver un expert qui certifie que la qualité de l’air est suffisante, non ? ». On le sait, Il n’a pas la langue dans sa poche et notre homme est un tantinet sarcastique.  Gilles Simon, le tennisman français s’interrogeait mardi dernier sur le maintien du premier Grand Chelem de la saison dans une Australie traumatisée par l’effroyable incendie. Les qualifications ont en effet posé de gros problèmes de santé à des joueurs victimes notamment de malaise respiratoire en raison de l’air vicié sur les courts de Melbourne. "Heureusement", tout est rentré dans l’ordre : il a plu, beaucoup plu, le vent d’orage a repoussé les fumées, le taux de pollution est devenu acceptable et pour la santé, on verra bien…. Il n’empêche, pendant que les candidats au grand tableau bataillaient et que certains s’asphyxiaient (« Je suis non fumeur mais mardi, j’avais le sentiment d’avoir passé la journée enfermé dans une pièce remplie de fumeurs », a déclaré Nicolas Mahut), les Federer, Djokovic et autre Nadal qui s’entraînaient, eux, sous toit climatisé et à l’abri des particules ont fait comme si de rien n’était. C’est beau la solidarité ! Quelques autres joueurs ont (un peu) protesté mais ont suivi en espérant au moins rembourser leur voyage avec les 12.000 dollars du 1er tour. Quant aux organisateurs, ils ont respiré : les millions de dollars que rapporteront le tournoi ne partiront pas en fumée…

Vite dit, bien dit. « J’ai compris qu’il n’est jamais trop tôt pour gagner. Le risque, en fait, c’est de commencer à gagner trop tard ». Ce Belge a déjà gagné une épreuve du WorldTour (San Sebastian).  Il est attendu comme le nouveau ‘’cannibale’ du cyclisme international. Il a beau avoir tout juste vingt ans, sa tête est bien posée sur les épaules. En tout, cas, retenez bien son nom : Remco Evenepoel
- « Je suis sûr que c’est ce qui a généré le résultat du test ». Le Colombien Robert Farah, vainqueur des doubles à Wimbledon et à l’US Open, et numéro un mondial de la spécialité, vient d’être contrôlé positif aux anabolisants. C’est la viande qu’il a mangée qui était contaminée, se défend-il. Ben tiens…
« Moins belle la vie ». En référence au feuilleton de la télévision, c’est le titre de L’Equipe de vendredi dernier. Moins belle la vie à Marseille qui, malgré sa remarquable place de dauphin du PSG et une ambition retrouvée, l’OM s’est payé sa petite crise quand l’entraîneur Vilas-Boas a laissé entendre qu’il pourrait s’en aller. En cause, l’arrivée au club de Paul Aldridge, chargé de vendre des joueurs en Angleterre pour combler le trou de 60 millions du club. Une embauche mal venue à l’heure ou le technicien portugais réussit à remodeler l’équipe phocéenne. A Marseille, il se passe toujours quelque chose même quand tout va bien. Et à ce qui se dit, tout va mieux. Jusqu’à quand…
«  J’ai porté tout ce qu’ils m’ont dit de porter, j’ai répété tout ce qu’ils m’ont ordonné de dire. Aucune de nous n’a d’importance pour eux, nous sommes simplement des instrument s (…) Cher peuple iranien endeuillé, je ne veux pas monter sur le podium du mensonge et de la corruption ». Médaille de bronze en taekwendo à Rio, elle a été la première Iranienne à combattre voilée et à monter sur un podium olympique. Kimia Alizadeh a décidé de fuir l’Iran et s’est réfugiée aux Pays-Bas. « Un challenge plus dur que de gagner l’or olympique » a-t-elle conclu.
(Sources : L’Equipe, Le Parisien/Aujourd’hui, internet)







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