Pas d'homicide dans l'accident de Palmade
Publié le Par Fabrice Bluszez
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Dans l'affaire de l'accident de Pierre Palmade, en février, une dame enceinte passagère de la voiture heurtée par celle de l'humoriste, avait perdu son bébé. D'où l'accusation d'homicide involontaire... Mais elle pourrait disparaître.
C'était le 10 février au soir à Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne). Circulant à bord d'une Peugeot en compagnie de deux amis, Pierre Palmade, ayant pris quelques produits stupéfiants, percutait un véhicule arrivant en face. Trois victimes : un homme de 38 ans, son fils de 8 ans et sa belle-soeur, qui portait un bébé de 6 mois et qui accouche prématurément. Très vite, on s'aperçoit que le bébé est mort.
Un mort, c'est donc une accusation d'homicide... "Et de blessures involontaires par conducteur (ayant fait usage de stupéfiants en récidive légale)", note Le Figaro. Or, un collège d'expert a estimé que le bébé n'avait pas manifesté de signe de vie après être sorti du ventre de sa mère. N'ayant pas eu d'existence personnelle, distincte de sa mère, il n'était pas en vie et on ne peut le considérer comme un humain vivant décédé suite à l'accident. C'est délicat, c'est sujet à débat, mais l'accusation d'homicide devrait être abandonnée.
Cinq ans au lieu de sept ans de prison
Qu'est-ce que cela va changer pour Pierre Palmade ? Pas grand-chose : la peine encourue passe de 7 ans de prison à 5 ans. L'écart qu'il a fait sur la route lui est imputable, selon une expertise sur l'état de l'auto rappelée par Le Parisien qui cite le rapport sur l'état du comédien ce soir-là...
Le document rappelle que le comédien était sous l’empire de différentes substances stupéfiantes (cocaïne, cathinones) « ayant des effets psychotropes délétères sur la conduite (surestimation de ces capacités, illusion d’une absence de fatigue, ou sensibilité accrue à la lumière des phares pour la cocaïne) ».