Paris (75) Société

Mai 18 - mai 21 : Benalla attendu au tribunal

Publié le  Par Fabrice Bluszez

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Clément Lanot (copie d'écran)

Soupçonné d'avoir oeuvré comme policier amateur en en portant les insignes lors du 1er mai 2018 et d'avoir interpellé violemment plusieurs personnes, Alexandre Benalla, ex-salarié de l'Elysée, sera jugé au tribunal correctionnel de Paris.

Au début était la vidéo de Taha Bouhafs, 22 ans, journaliste qu'on pourrait qualifier de gauchiste, en tout pas un soutien franc du président Macron. Le 1er mai 2018, il filme un homme casqué qui tape sur un manifestant à terre, dans le 5e arrondissement. Encore une façon d'accabler la police qui fait son travail ? On sent le ton "engagé" du journaliste. Sauf que le gars n'est pas policier, il est conseiller à l'Elysée. C'est Alexandre Benalla...
 

Alexandre Benalla dans ses oeuvres. L'homme à droite est Vincent Crase, salarié de La République en marche (photo Taha Bouhafs).

 

Voici une vidéo de juillet 2018, du quotidien Le Monde, qui publie complaisamment les images de Taha Bouhafs en donnant le nom d'Alexandre Benalla mais ajoute aussi l'annonce d'une sanction « la plus grave jamais prononcée... » contre Alexandre Benalla par le porte-parole de l'Elysée.

 

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Rappelons ici qu'Alexandre Benalla est innocent tant qu'il n'a pas été condamné définitivement (Vincent Crase aussi) et rappelons les chefs d'accusation :
 

- "violences volontaires en réunion"
- "port d'arme de catégorie B"
- "port public et sans droit d'un insigne réglementé par l'autorité publique".
 

Alexandre Benalla aurait aussi (au conditionnel, bien sûr) "sciemment recélé un CD-ROM contenant des images issues de la vidéo-protection" pour un usage "à d'autres fins que celles pour lesquelles elles sont autorisées". Du coup, ceux qui lui auraient confié l'objet, Laurent Simonin et Maxence Creusat (le premier travaille à la direction de la police, l'autre n'est que commissaire) sont aussi mouillés dans l'affaire, soupçonnés (injustement ?) d'avoir "fait accéder des personnes non habilitées aux images d'une vidéo-protection et utilisé des images de vidéo-protection à d'autres fins que celles pour lesquelles elles sont autorisées", nous dit FranceInfo...

 

L'image de tête est tirée d'une vidéo de Clément Lanot, un autre journaliste. Comment dire. Bref, il a publié des images permettant, trois ans après, de lâcher des tweets hostiles au président Macron. Exemple...

 

 

Sur cet événement de la place de la Contrescarpe, le 1er mai 23018,(le cas de Monsieur Benalla s'est compliqué par la suite), Europe 1, qu'on ne peut soupçonner de rien, a recensé les différentes vidéos...







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