Paris (75) Société

Madame Macron dit non aux connes

Publié le  Par Fabrice Bluszez

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Brigitte Macron est à la "une", pour le mot "connes". Prononcé lors de la 2e prestation de l'humoriste Ary Abittan, à laquelle elle s'est rendue, nonobstant le scandale de la veille : l'irruption de féministes...

La séquence tourne sur les réseaux sociaux : Brigitte Macron, l'épouse du président de la République, est allée au spectacle, celui de Ary Abittan et a prononcé quelques mots, filmée dans son dos, manifestement… Le Figaro résume ainsi le propos… On le trouvera sur n'importe quel compte Twitter.

 

 

Sur une vidéo publiée lundi par le site de l'hebdomadaire Public, on voit la première dame apporter son soutien à Ary Abittan en coulisses avant le spectacle. «J'ai peur», lui dit-il. «S'il y a des sales connes, on va les foutre dehors», lui répond Brigitte Macron, en riant. «Surtout des bandits masqués», ajoute-t-elle.

 

“Non-lieu”

 

Le problème est expliqué, par exemple, par le quotidien L'Alsace

 

Samedi soir, quatre militantes du collectif féministe #NousToutes, portant des masques à l'effigie de l'acteur avec la mention « violeur », ont interrompu son spectacle dans la salle parisienne des Folies Bergère, scandant « Abittan violeur », a rapporté cette organisation dans un communiqué.
 

Fin 2021, l'humoriste a été accusé de viol par une jeune femme qu'il fréquentait depuis quelques semaines. Après trois ans d'enquête, l'instruction a abouti à un non-lieu confirmé en appel en janvier, mais son retour sur scène est depuis contesté par des féministes protestant régulièrement aux abords des salles où il se produit.

 

Femen fulmine

 

Evidemment, les associations féministes ne s'accommodent pas de cette décision de justice, et Femen, par exemple, fulmine…

 

Peut être une image de texte qui dit ’Brigitte Macron, Sans "ces sales connes" que vous méprisez, vous ne pourriez même pas voter. Vous n'auriez pas le droit de choisir votre contraception. Vous ne pourriez pas avorter. Vous n'auriez pas le droit de travailler sans demander la permission d'un homme. Votre salaire ne serait même pas à vous. Et porter plainte pour une violence ? Oubliez. Tout ça, ce sont des avancées arrachées de haute lutte par ces femmes que vous insultez. Alors avant de nous cracher dessus, reconnaissez au moins que votre liberté et votre autonomie vous nous la devez! 0I0’

 

 

 

 

 

 


 

 







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