Droit du travail : Mbappé a gagné 60,9 M€
Publié le Par Fabrice Bluszez
dr
Mbappé - PSG : 1-0... Le joueur de football vient de gagner le match juridique contre son ancien employeur, le PSG. le tribunal des prud'hommes de Paris a condamné le PSG, ce mardi 16 décembre, à lui verser (entre autres) 3 mois de salaire en retard.
Pour Kylian Mbappé, c'est une victoire. Parti en 2024, il réclamait des salaires, primes et congés payés négligés volontairement part son club, quand il l'a quitté en 23024, note FranceInfo. Evidemment, le club peut encore faire appel. Le Figaro souligne ce rappel au droit (du travail)…
« Ce jugement confirme que les engagements pris doivent être respectés. Il rétablit une vérité simple : même dans l’industrie du football professionnel, le droit du travail s’impose à tous. »
Il donne aussi le détail de la somme à payer…
Le détail complet de la condamnation du PSG :
-36.666.680 € bruts à titre de rappel de troisième échéance de prime de signature
-3.666.666,80 € bruts à titre de congés payés sur rappel de troisième échéance
-17.250.000 € bruts à titre de rappel de salaire des mois d’avril, mai et juin 2024
-1.725.000 € bruts à titre de congés payés sur rappel de salaire
-1.500.000 € bruts à titre de prime d’éthique des mois d’avril, mai et juin 2024
-150.000 € bruts à titre de congés payés sur rappel de prime d’éthique.
Al Kelaïfi réclamait 440 M€
Le PSG avait aussi des demandes. Pour le club de Nasser al Khelaifi, Kylian Mbappé aurait dû appliquer un accord “verbal” lors de son départ… France3 l'explique ainsi…
Le club de la capitale s'appuie sur l'existence établie, selon lui, d'un accord verbal entre les deux parties à l'été 2023 pour que le joueur, appelé à partir libre - c'est-à-dire sans indemnité de transfert pour le PSG - ne lèse pas financièrement son employeur "après l'investissement exceptionnel consenti".
Il réclame 180 millions d'euros pour ce qu'il estime être une dissimulation par le joueur de cet accord, 180 millions supplémentaires pour la perte de chance de le transférer, 60 millions pour mauvaise foi dans l'exécution de l'accord et 20 millions de préjudice à l'image.









Les billets du mulot
Expresso 


