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SportExpress : le Mondial des dollars

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

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Un Mondial très très cher, une drôle de concurrence à Paris, un mytho très violent, un mégalo très exigeant et un club de foot qui ne veut pas faire tapisserie… L’actualité du sport vue au-delà du simple résultat.

Ce sera son dernier. .. Rencontré par Le Parisien/Aujourd’hui en France (édition du 16 décembre), Clément Tomaszewski, 77 ans, a assisté en tribunes à pas moins de neuf Mondiaux et vécu deux sacres des Bleus, en 1998 et 2018. Son rêve, a t-il confié au quotidien, était d’aller aux Etats-Unis supporter les Bleus de Didier Deschamps. En 1994, éliminée par le but ‘’assassin’’ du Bulgare Kostadinov le 17 novembre 1993, l’équipe de France de Gérard Houllier avait été privée du voyage outre-Atlantique. Et Clément également.
L’été prochain, il sera du voyage. Mais à quel prix ! Gianni Infantino, le patron du foot mondial, associé à son ami président-milliardaire Trump, toujours à la recherche de nouvelles recettes ne pouvait pas espérer mieux que ce Mondial Américano-Mexicain-Canadien pour remplir un peu plus les caisses. Avec comme conséquence de voir les supporteurs casser leur tirelire pour le voyage au pays du dollar-roi face au prix exorbitants des billets.

Jugez-en : 229 € pour un match de poule, 204 € pour un seizième de finale puis 255 € en huitième, 590 € en quart. Et 793 € pour le dernier carré. Reste la finale à… 3601 € ! Soit, en imaginant que les Bleus aillent en finale, un peu plus de 6000 euros à débourser. En comparaison, Clément Tomasewski avait payé 900 € pour les sept matches des Français au Qatar et 800 au Mondial de Russie en 2018. Comme l’a titré Le Parisien, ‘’L’Amérique , c’est pas donné’’. 
Bien sûr, la FIFA a tout pouvoir pour repenser ces tarifs et revenir à ce qui avait été annoncé en 2018 lors du choix des Etats-Unis. Mais Gianni Infantino en aura t-il la possibilité qui devra composer avec Donald et surtout ne pas le froisser pour ne pas défaire cette ‘’amitié’’ avant tout… financière. 

Histoires de gardiens… Le PSG n’en finit pas avec ses histoires de gardien de but. Après les duos (duels?) Trapp-Sirigu, Areola-Trapp, Areola-Buffon et Navas-Donnarumma, le club parisien essaie de se dépatouiller de la concurrence Chevallier-Safonov. Le premier nommé, venu de Lille, devait être numéro un. Blessé à la cheville, il a dû céder sa place au Russe qui a réalisé l’exploit de stopper quatre tirs au but en Coupe intercontinentale. Mais suite du feuilleton, Safonov s’est fracturé la main gauche. Les mauvaises langues ont dit que le Français aurait eu une poignée de main un peu trop appuyée. Impossible ont précisé d’autres observateurs, Chevallier n’étant pas allé le féliciter à la fin du match. Tout comme l’Ukrainien Zabarnyi mais lui, on comprend pourquoi… Et donc, c’est le troisième gardien, Renato Marin qui a été titularisé pour le match de Coupe de France contre Fontenay-le-Comte alors que Chevallier était prêt. Drôle de concurrence... 

A part ça…

- A part ça, il avait fait le buzz sur RTL avec Fogiel et chez Ardisson dans ‘’Salut les terriens’’. Il s’était inventé un monde de star. D’abord en publiant un livre racontant son enfance à Orléans avant de devenir un surfeur conquérant des plus grosses vagues de la planète. Un film ‘’La Source’’ avec Christophe Lambert lui avait même été consacré. Seul, le magazine de L’Equipe avait douté… Et pour cause, Kevin Braire, 44 ans, n’était qu’un affabulateur, mytho, mégalo qui s’était inventé cette vie.Et surtout un peu fréquentable personnage. Il vient d’être condamné non pour ses faux exploits mais pour viols, tortures sur son ex-conjointe et violences sur ses enfants. Il a pris quinze ans…

- A part ça, on se souvient que lors du tirage au sort du Mondial le 5 décembre, Donald s’était vu remettre un ‘’Prix de la Paix’’ par son pote Gianni (Infantino) le patron du foot mondial. Déjà qu’on se demandait ce qu’était venu faire ce prix en pareille cérémonie, The Times a révélé que Donald avait exigé que la récompense soit au moins aussi haute que le trophée de la Coupe du monde. Et Gianni s’est exécuté. Mégalo, mégalo...

- Et à part tout ça, à chacun sa tapisserie… On connaît celle de Bayeux retraçant la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant. Pour rénover le musée qui l’abrite, elle a été prêtée à…nos voisins d’outre-Manche. En attendant, on pourrait peut-être en tisser une en l’honneur de l‘équipe de foot de Bayeux, devenue (avec Montreuil) ‘’Petit Poucet’’ de la Coupe de France après avoir éliminé Caen puis Blois. Et pour poursuivre la chanson de gestes, ce club de Régionale a eu la chance de tomber au tour suivant sur… l’Olympique de Marseille. Le morceau est gros mais les Bajocasses ne veulent pas faire… tapisserie. Et si d’aventure ils réaliseraient l’exploit , le buteur de la victoire pourrait s’appeler Guillaume le Conquérantix...

(Sources : L’Equipe, Le Parisien/Aujourd’hui, Ouest-France, sites internet).







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